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Pourquoi les charges de copropriété s’envolent à Paris
information fournie par Le Figaro 12/12/2019 à 06:00

Pourquoi les charges de copropriété s’envolent à Paris (Crédits photo : Unsplash -  Jimmy JAEH )

Pourquoi les charges de copropriété s’envolent à Paris (Crédits photo : Unsplash - Jimmy JAEH )

INFOGRAPHIES - Les propriétaires doivent faire face à des dépenses en forte hausse dans la capitale, selon l'observatoire de la Fnaim Grand Paris. La flambée des prix de l'énergie explique en partie ces coûts.

À Paris, se loger coûte cher. Pour autant, les sommes déboursées pour acheter un logement ne sont pas les seules sources de dépenses à prendre en compte dans un budget. Les charges de copropriété, c'est-à-dire les sommes qu'il faut dépenser chaque année pour assurer l'entretien de l'immeuble, elles aussi, ne cessent de grimper. Elles ont bondi de 7,56% en 2018 selon la Fnaim Grand Paris qui vient de publier son observatoire des charges. À Paris, chaque copropriétaire doit débourser en moyenne 2171 euros par appartement et par an. Et lorsque l'on ajoute les travaux, ce montant grimpe à 6021 euros. Ce n'est pas rien. C'est l'équivalent du loyer annuel d'un petit studio dans la capitale.

«Nous constatons une hausse des charges de copropriétés sur les deux dernières années. Cette hausse s'explique notamment par l'augmentation du prix de l'eau et de l'électricité. Les honoraires de syndics sont les seules charges à se stabiliser », indique Michel Platero, le président de la Fnaim du Grand Paris.

Les honoraires se stabilisent

Dans le détail, les assurances sont le poste qui augmente le plus: +11,72%. Viennent ensuite l'eau (+ 9,32%), les ascenseurs (+ 7,22%) et les impôts et taxes (comme la taxe balayage qui a grimpé de 7%). Le chauffage grimpe, lui, de 5,34% et l'électricité de presque 5%. Les hausses du coût du fioul, du gaz et, dans une moindre mesure, de l'électricité expliquent en partie ces hausses selon l'observatoire.

Les honoraires totaux des syndics, incluant le forfait et les prestations complémentaires, sont le seul poste à afficher une hausse plus modérée (+1,43%), un niveau légèrement inférieur à l'inflation en 2018. Depuis 2016, les forfaits des syndics ne flambent plus après avoir grimpé de près de 11% en 2015 du fait de l'instauration d'un contrat type intégrant plus de prestations dans le forfait.

La hausse globale des dépenses ne dissuade pas les copropriétaires de réaliser des travaux. Pour un euro dépensé dans la gestion de l'immeuble, les propriétaires de ces logements ont dépensé 1,77 euro en travaux, soit près de 3850 euros par appartement. Un niveau stable depuis 3 ans. Les copropriétés parisiennes investissent chaque année 2,70 milliards d'euros, fait valoir la Fnaim du Grand Paris.

Des difficultés de financement

«Les copropriétaires comprennent la nécessité au service de la valorisation de leur patrimoine. Cependant, nombreux sont confrontés à des difficultés de financement. Il y a donc la nécessité de trouver des solutions de financement», poursuit Michel Platero. Le Crédit Foncier a longtemps été un acteur clé du financement des copropriétés. La Caisse d'Épargne Ile-de-France a repris ces activités, depuis le printemps 2018, dont le bien connu prêt Copro 100. «Après une phase d'adaptation, le traitement des dossiers de financement est désormais fluide» indique Pierre-Hervé Leturmy, secrétaire général de la Fnaim Grand Paris.

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