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Placements : 4 solutions d'épargne pour préserver ses économies face à l'inflation
information fournie par Moneyvox 06/02/2023 à 09:20

(Crédits photo: ©   Jean-Paul Comparin - stock.adobe.com)

(Crédits photo: © Jean-Paul Comparin - stock.adobe.com)

Avec 5,3 % d'inflation sur un an en décembre 2022, de nombreux supports d'épargne font perdre du pouvoir d'achat à leurs détenteurs. 4 solutions pour contrer cet effet négatif de la hausse des prix.

2 400 euros : c'est le montant moyen que chaque ménage aurait perdu l'an dernier en laissant son argent sur un support d'épargne selon la fintech Mon Petit Placement. En cause ? Le grand écart entre les taux d'intérêt pratiqués et l'inflation, qui a atteint 5,3 % sur un an en décembre 2022. Le capital accumulé s'est ainsi déprécié au fil du temps. Pour remédier à ce problème bien réel, il existe toutefois quelques (rares) solutions à envisager.

1. Ouvrir un Livret d'épargne populaire (LEP)

Le LEP cumule les avantages : il n'est pas fiscalisé, son accès est entièrement gratuit, et il est totalement dénué de risques. De plus, s'agissant d'un livret d'épargne, il est possible d'y déposer de l'argent et de retirer des fonds à tout moment, en réalisant un virement depuis son espace client. Et cerise sur le gâteau, son taux d'intérêt est passé de 4,6 % à 6,1 % au 1er février 2023.

Le rôle du LEP est clair : faire rempart contre l'inflation. Cette mission, qui revenait auparavant au Livret A, le LEP la remplit parfaitement, avec un taux supérieur à l'inflation constatée en décembre 2022. Néanmoins, il est nécessaire de respecter un certain niveau de revenus pour pouvoir y prétendre. Le respect de ces seuils, révisés chaque année, permet de déposer jusqu'à 7 700 euros sur son Livret d'épargne populaire.

Bon à savoir : pour les Français qui ne remplissent pas les conditions d'éligibilité du LEP, il est possible de s'orienter vers un Livret ou un LDDS, dont le taux reste toutefois inférieur à l'inflation (3 % depuis le 1er février 2023).

A lire aussi : Epargne : méconnus, les fonds obligataires datés reviennent au goût du jour

2. Investir indirectement dans l'immobilier locatif

Dans un tout autre registre, les épargnants à la recherche d'une meilleure rentabilité peuvent se tourner vers un investissement indirect dans de l'immobilier locatif. Les SCPI, Sociétés civiles de placement immobilier, permettent en effet d'acquérir des parts pour quelques centaines d'euros et de percevoir une rémunération. En contrepartie des frais payés, le gestionnaire de la SCPI se charge de la gestion des biens immobiliers détenus.

Sur le premier semestre de 2022, les SCPI ont généré en moyenne un rendement de 4,2 %, et certaines surperforment avec des rendements dépassant les 7 % : 7,03 % pour Corum Origin et 7,10 % pour Iroko Zen. Le "pierre-papier" n'offre néanmoins pas la sécurité d'un livret réglementé, et il faut donc accepter une part de risque en échange d'un potentiel de rendement élevé.

3. Placer son argent dans de l'or

Rassurant, l'or a toujours su séduire les investisseurs. Et le contexte semble propice à l'achat d'or, comme l'explique le fondateur du site AuCoffre.com, Jean-François Faure : "En période d'inflation, la valeur de la monnaie baisse. Résultat : il faut plus d'argent pour acheter une même quantité d'or". Et les chiffres semblent vouloir appuyer ses propos : depuis début novembre 2022, le cours de l'or a progressé de 15 %, le prix d'une once avoisinant les 1 900 dollars.

4. Se lancer dans le private equity

Le capital-investissement, ou private equity en anglais, consiste à entrer au capital d'entreprises non cotées. Il s'agit d'un pari sur l'avenir : si l'entreprise performe, une plus-value peut être réalisée lors de la revente des actions. Néanmoins, il est également possible de perdre tout ou partie de sa mise. Dans tous les cas, les fonds investis par ce biais ne doivent pas provenir d'une épargne de précaution, mais uniquement d'un surplus de liquidités, et l'investissement doit être envisagé sur du long terme, entre 8 et 10 ans.

Le private equity offre toutefois des perspectives de rendement intéressantes, 12,1 % par an sur les 15 dernières années selon l'association France Invest. Mais ces chiffres doivent être tempérés : environ 90 % des startups font faillite au cours de leurs premières années de vie selon Claude Calmon, fondateur du cabinet de conseil en levée de fonds Calmon Partners.

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