L'annonce est passée un peu inaperçue, mais Emmanuel Macron a fait un nouveau geste à destination des retraités modestes, jeudi soir lors de son intervention télévisée. Le président a demandé que plus aucun retraité ne touche, à l'avenir, une pension inférieure à 1 000 euros par mois, pour ceux qui ont suffisamment cotisé tout au long de leur carrière mais sur des revenus faibles. Cette précision est importante.Le président ne parle pas des retraités bénéficiaires de l'Aspa (minimum vieillesse), une aide sociale destinée aux personnes de plus de 65 ans qui n'ont pas assez cotisé au cours de leur carrière pour toucher une pension correcte. Conformément à une promesse de campagne, ce minimum a été revalorisé au-delà de l'inflation depuis le début de son mandat et va encore augmenter pour atteindre 903 euros en 2020. Une première hausse de 30 euros a eu lieu le 1er avril 2018, puis une seconde hausse de 35 euros le 1er janvier 2019. Une troisième augmentation interviendra au 1er janvier 2020. En trois ans, l'écart devrait donc atteindre 100 euros, conformément à une promesse de campagne d'Emmanuel Macron.Mais cette revalorisation posait la question de l'écart entre cette aide sociale, assurée par la solidarité nationale, et les pensions minimales de ceux qui ont cotisé suffisamment pendant leur carrière tout en étant mal rémunérés. Pour s'assurer que le travail d'une vie paie davantage que l'aide sociale, le président veut...
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