La candidate LR à l’élection présidentielle souhaite notamment généraliser le prêt à taux zéro à tout le territoire et notamment aux zones rurales et abaisser la TVA de 10 à 5,5%.
La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a promis lundi « 500.000 constructions de logements par an » - objectif fixé par...François Hollande - pour bâtir « une France de propriétaires ». « S i la tendance continue, nous nous dirigeons tout droit vers l’une des plus graves crises du logement depuis 1954 », a-t-elle affirmé lors d’une conférence de presse à Champigny-sur-Marne.
Accusant le président Emmanuel Macron d’avoir « fragilisé le secteur », elle a dénoncé son « mépris » vis-à-vis de la propriété privée. « Je veux bâtir une France de propriétaires, ne pas contrecarrer leur envie mais puissamment l’aider » et pour cela il faut « que le prêt à taux zéro soit généralisé à l’ensemble du territoire et notamment aux zones rurales », a-t-elle ajouté.
«Tolérance zéro pour les squatteurs»
Il faut aussi « libérer les contraintes », avec « un grand choc de simplification »: abaissement général « de 10 à 5,5%» de la TVA sur la construction de logements sociaux, transformation de bureaux en logements...« Nous allons lever les entraves à la construction dans ces bourgs et villes» où les Français aspirent à habiter depuis la crise du Covid et pour cela «je ferai confiance aux maires », a-t-elle dit, qualifiant d’« absurdité dans un territoire rural » la règle « zéro artificialisation nette » des sols. Elle a aussi promis « une grande loi sur le droit des propriétaires» avec une «tolérance zéro pour les squatteurs », pouvant « être expulsés en 48 heures ». Valérie Pécresse veut également « aider les travailleurs exclus du prêt bancaire» en instituant «une caution solidaire » de l’État.
Le logement social ne doit pas être «un droit à vie»
Sur le logement social, elle a plaidé pour un « principe cardinal du respect » autorisant les bailleurs à « expulser les locataires condamnés pour trafic ou violence ». Le logement social ne doit pas être « un droit à vie », a-t-elle ajouté, prônant un bail « de six ans renouvelable s» des nouveaux entrants. Elle a aussi plaidé pour que les maires puissent attribuer 60% des logements sociaux de leur commune, afin que « ceux qui iront travailler aient un droit prioritaire » au logement.
Appelant à « une politique de peuplement » avec une « vraie politique de mixité sociale », elle a répété son projet de limiter à 30% la proportion de logements très sociaux. Il faut « desserrer l’étau de la loi SRU » pour y intégrer « toutes les formes de logements intermédiaire s» ainsi que « l’accession sociale à la propriété », selon elle.
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