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Les patrons du CAC 40 ont gagné en moyenne 5,1 millions d'euros en 2017
information fournie par Boursorama avec Newsgene 25/10/2018 à 14:50

(PIXABAY / ALEXAS_FOTOS)

(PIXABAY / ALEXAS_FOTOS)

Le dernier rapport du cabinet spécialisé dans la finance Proxinvest indique une hausse de 10% des rémunérations des patrons du SBF 120 et même de 14% pour ceux du CAC 40, entre 2016 et 2017. Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes, est en tête du classement. Il a gagné 24,6 millions en 2017.

Entre 2016 et 2017, les rémunérations des dirigeants des 120 plus importantes sociétés françaises cotées (SBF 120) ont augmenté de 10%. La hausse atteint même 14% en ne tenant compte que patrons du CAC 40 qui ont gagné en moyenne 5,1 millions d’euros sur l'année, d'après la 19e édition du rapport « La rémunération des dirigeants des sociétés du SBF 120 », publiée ce mercredi par Proxinvest.

Le PDG de Dassault Systèmes en tête du classement

Ce cabinet français de conseil et d'analyse financière a calculé la rémunération totale en ajoutant au salaire les bonus, les avantages et la valorisation des actions ou stock-options. Bernard Charlès, à la tête de Dassault Systèmes, a ainsi été le PDG le mieux rémunéré en 2017. Il a perçu 24,6 millions d’euros, grâce notamment à des « actions de performance ».

Au classement, il est suivi de Gilles Gobin, le patron du groupe spécialisé en hydrocarbures Rubis, avec une rémunération annuelle de 21,1 millions d’euros. Carlos Ghosn, dirigeant de Renault-Nissan-Mitsubishi, complète le podium avec 13 millions d’euros.

29 patrons dépassent la "rémunération maximale socialement acceptable"

Proxinvest met par ailleurs en avant le nombre important de patrons qui dépassent la « rémunération maximale socialement acceptable » que le cabinet français a lui-même fixée à 240 fois le montant du SMIC (4,87 millions d'euros). Ils étaient 29 en 2017 contre 23 l’année précédente.

Entre 2013 et 2017, les sommes gagnées par les dirigeants des entreprises du CAC 40 ont bondi de 22%. Or le spécialiste du conseil et de l’analyse financière pointe du doigt « une absence de justification de l'ampleur des hausses » face aux augmentations de salaire bien plus faibles des employés et à la performance actionnariale des groupes concernés.

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