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Le business anti gaspi
information fournie par Boursorama avec LabSense 09/11/2019 à 08:30

Plus personne n’ignore aujourd’hui les ravages du gaspillage alimentaire et la loi de 2016 oblige désormais les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires à des associations. Mais de nombreux produits continuent de partir à la poubelle. C’est ainsi que de nombreuses startups, comme TooGoodToGo qui donne une seconde vie aux invendus des restaurateurs, ou encore Re-belle, qui fabrique des confitures avec des fruits moches, ont vu le jour. Mais le problème ne concerne pas seulement les denrées alimentaires et d’autres startups transforment des déchets industriels en produits novateurs.

iStock-lucentius

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Contre le gaspillage alimentaire

Il s’agit peut-être de l’appli anti gaspi la plus connue, TooGoodToGo (littéralement trop bon pour partir... à la poubelle) a été créée en 2016 par Lucie Basch, jeune centralienne. Elle permet de mettre en relation des clients avec des commerçants (supermarchés, épiceries, boulangeries...) ou des restaurateurs qui revendent leurs invendus du jour à prix réduit. TooGoodToGo prend une petite commission au passage, le client paye son produit environ 3 fois moins cher et le commerçant fait une bonne action tout en récupérant un peu d’argent. 8 millions de repas ont ainsi été sauvés depuis la création de l’appli qui réunit aujourd’hui 10 000 commerçants. Mais, comme l’explique Lucie Basch au Figaro Madame, « un tiers de la production mondiale est gaspillé. Il y a donc de la place pour de nombreux autres acteurs », comme Phenix, une autre appli anti gaspi créée en 2014 ou Re-belle. Fondée par Colette Rapp, Re-belle part d’une idée très simple : récupérer les fruits et légumes pas assez beaux pour être commercialisés et en faire des confitures. Même principe pour NoFilter, créé par Marin Mulliez, qui réalise des jus de fruits artisanaux à partir de produits retoqués par les grands distributeurs pour des raisons de calibrage ou d’esthétique.

Le recyclage des déchets

Moins connu du grand public, le recyclage des déchets industriels est également devenu un business de choix pour de nombreuses jeunes sociétés. C’est le cas par exemple de la marque Maximum qui fabrique du mobilier avec... des panneaux de carbone alvéolaire, à l’origine destinés à recouvrir les planchers d’Airbus A350, mais qui ont été écartés au contrôle qualité.  La Vie Est Belt part un peu du même principe, fabriquer des ceintures (Belt) avec des pneus de vélos et des chambres à air recyclés.  Dans le concept-store parisien Merci, on a eu l’idée de créer le fauteuil Gravène à partir d’excédents de poudres colorées récupérés chez un industriel en plasturgie.  Comme l’explique Romée de la Bigne, cofondateur de Maximum, l’idée n’est pas seulement d’éviter la poubelle à tous ces produits, mais de concevoir « surtout de belles pièces, faites pour durer et être transmises ».

Les chiffres

Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), nous jetons encore en France 29 kg de nourriture en moyenne par an et par personne, dont 7 kg encore emballés. S’agissant des rebus industriels, ce sont 65 000 tonnes qui en sont produits chaque jour en France.

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