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La propriétaire du coq Aldo, qui fait jaser, se dit visée par un courrier de la mairie
information fournie par Le Figaro 27/05/2025 à 06:00

- La propriétaire du coq prénommé Aldo a trouvé dans sa boîte aux lettres un courrier de la mairie qui lui a déplu. La municipalité assure que le coq n’était pas visé.

Souvenez-vous du coq Maurice dont le chant hérissait le poil de certains voisins. Le tribunal correctionnel de Rochefort (Charente-Maritime) avait rejeté la plainte pour « trouble anormal du voisinage » déposée par un couple de retraités. Ainsi, le gallinacé peut continuer à chanter. Cette fois, c’est le coq Aldo qui dérange. Son chant percute les tympans de certains habitants de Gouvieux, dans l’Oise. La propriétaire du coq vient de trouver dans sa boîte aux lettres un fascicule de la mairie, que Le Figaro s’est procuré (voir ci-dessous), sur la qualité de vie et sur les bruits pouvant être considérés comme des nuisances sonores.

La circulaire aborde en effet plusieurs thématiques comme les feux, l’usage de matériels bruyants, la propreté de la chaussée ou encore le tapage diurne et nocturne. Il est indiqué que les aboiements ou miaulements d’animaux « sont sanctionnés quand ils sont répétitifs, intensifs, et/ou durables ». La propriétaire du coq Aldo s’est sentie visée directement. « On a trouvé un document imprimé de la mairie et déposé dans notre boîte aux lettres avec des passages surlignés », explique la propriétaire au Parisien . « Nos trois voisins nous ont dit que ça ne leur posait pas de problème », assure la propriétaire du coq.

Un flyer pas destiné à la propriétaire

Contacté par Le Figaro, le cabinet du maire assure qu’elle ne visait pas directement le coq Aldo. « La ville de Gouvieux est sensible à la qualité de son cadre de vie et a édité un flyer destiné à l’ensemble des habitants de la commune pour les informer des bonnes pratiques en la matière. Il semble que ce flyer, à la disposition de tous, ait été considéré à tort comme un courrier destiné spécifiquement au propriétaire d’Aldo. Probablement, ce flyer a été déposé dans la boîte à lettres du propriétaire d’Aldo, par un voisin que le cri du coq dérange. En tout état de cause, à notre connaissance, aucun habitant n’est venu se plaindre d’Aldo auprès des services de la mairie », tente de rassurer la municipalité. Le coq Aldo aurait donc encore de beaux jours devant lui, le flyer ne le visant pas directement. À condition que son chant ne soit pas trop répétitif, intensif et/ou durable donc.

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