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La cantine à 1 euro, une réalité depuis 2015 à Montereau
information fournie par Le Figaro 13/09/2018 à 19:08

La ville de près de 19.000 habitants de Seine-et-Marne a plafonné le prix des repas de la cantine scolaire. Cette décision, associée à la généralisation de l'alternative végétarienne à tous les repas, s'est traduite par une hausse de 57% du nombre d'élèves dans les cantines.

«L'alimentation est un droit fondamental des enfants», a affirmé Emmanuel Macron en prélude à la présentation de son plan pauvreté. «L'accès à la cantine sera rendu plus universel en développant les repas à un euro pour les personnes les plus pauvres» a annoncé le président de la République, qui a ajouté: «de nombreux maires ont déjà pris des initiatives fortes en la matière que je salue». Le chef de l'État a ainsi fait allusion à des communes où le prix des repas scolaires a été grandement réduit, comme à Montereau-Fault-Yonne.

La commune de Seine-et-Marne a, depuis septembre 2015, plafonné le prix des repas de la cantine scolaire à un euro. Tous les élèves des écoles maternelles et élémentaires habitants la commune paient ce tarif, indépendamment du revenu des parents. Les familles les plus modestes continuent à bénéficier du tarif du quotient familial, pour ceux qui paient moins d'un euro.

Parallèlement à l'annonce de ce nouveau tarif, la ville s'est également engagée, dès 2015, à proposer des alternatives végétariennes aux enfants à chaque repas. Résultat, la ville qui compte 2700 élèves dans ses écoles maternelles et élémentaires a vu les enfants affluer dans ses cantines scolaires. «Dès la rentrée 2015, nous avons constaté une hausse de 57% du nombre d'élèves dans les cantines. Aujourd'hui, les effectifs se maintiennent avec 73% d'élèves inscrits aux restaurants scolaires. Sur une année, nous servons 145.000 repas dans les cantines, contre 92.000 avant 2015», indique James Chéron, maire de Montereau.

Un surcoût assumé par la commune

«Cette nouvelle politique tarifaire associée à la généralisation de l'alternative végétarienne à tous les repas nous permet de remplir deux objectifs: les enfants bénéficient d'au moins un repas complet et équilibré par jour et ils peuvent aussi mieux se socialiser», précise celui qui a succédé l'été dernier à Yves Jégo à la tête de la municipalité. En termes de coûts, le maire souligne que le prix d'un repas se situe autour de 6 euros, la différence est prise en charge par la commune. «Nous avons fait le choix de ne pas augmenter les impôts. Pour financer la baisse du prix des repas, nous avons dû repenser et rationaliser la gestion interne de la mairie», affirme l'édile.

La ville de près de 19.000 habitants n'est pas la seule à proposer des repas égaux ou inférieurs à 1 euro, pour les parents aux revenus les plus bas. D'autres villes comme Drancy ou Le Bourget proposent même la gratuité des repas. La difficulté est pour les plus petites communes rurales aux budgets serrés. Pour ces villages, «une incitation financière sera mise en place en direction des communes les plus pauvres et n'ayant pas développé de tarification sociale dans les cantines», affirme Emmanuel Macron.

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