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L'État prévoit une inflation limitée à 2% en hypermarché
information fournie par Le Figaro 06/02/2018 à 09:54

La hausse du seuil de revente à perte des produits alimentaires entraînera mécaniquement une augmentation des prix pour le consommateur. Reste à savoir quelle sera son ampleur.

0,2 %, 0,8 %, 5 %, 10 %? Le chiffrage a agité les États généraux de l'alimentation (EGA). L'étude d'impact publiée lors de la présentation du projet de loi sur l'équilibre des relations commerciales devrait remettre de l'ordre dans le débat sur les conséquences pour le consommateur de la hausse de 10% du seuil de revente à perte sur les produits alimentaires. Cette mesure décidée par le gouvernement à l'issue des EGA vise à limiter la guerre des prix en grandes surfaces et à donner de l'air à toute la chaîne agroalimentaire, du producteur au distributeur.

Mais elle fait aussi craindre une hausse sensible des prix en rayons.

L'UFC-Que choisir craint une hausse de 1,4 milliard d'euros

Selon le texte mis en ligne le 31 décembre, et sur une hypothèse d'une application de la mesure sur un tiers des produits alimentaires, celle-ci se traduirait par une hausse mécanique moyenne de 0,7% du prix des produits alimentaires vendus en grandes surfaces. Si elle touchait tous les produits alimentaires, l'impact moyen atteindrait 2%, selon cette même étude. Appliquée à un marché alimentaire de 125 milliards d'euros, la première hypothèse se traduirait donc pour les consommateurs par une hausse de 900 millions d'euros. Soit moins que le 1,4 milliard d'euros craint par l'UFC-Que choisir, vent debout contre la mesure. Et surtout moins que le milliard d'euros gagné sur la seule année 2014 par les consommateurs, grâce à la guerre des prix, selon un chiffrage du panéliste Iri.

Selon la seconde hypothèse, la facture pourrait toutefois grimper assez vite, à 2,5 milliards d'euros par an. Soucieux de ne pas trop toucher au portefeuille des Français, Bercy avait plaidé pour une hausse de 10 % de ce seuil de revente à perte, les plus ardents défenseurs de la mesure prônant un relèvement jusqu'à 15 %. Si ce SRP majoré - qui s'accompagne d'une limitation des promotions à 34 % en valeur - s'avérait trop peu efficace sur les revenus du monde agricole, le gouvernement pourrait la retoucher ou la supprimer d'ici à deux ans.

2 commentaires

  • 06 février 11:29

    Le pays craque de toutes parts .On oppose les retraités aux salariés ,les fonctionnaires aux non-fonctionnaires ,les agriculteurs aux consommateurs ,les corses aux français .Aucun président n'a la capacité de rassembler ,seulement de diviser et cristaliser les mécontentements qui se transforment en haine .


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