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Installations électriques : 83 % des vieux logements présentent au moins une anomalie
information fournie par Boursorama avec Newsgene 22/04/2024 à 11:18

Les installations électriques de nombreux logements ne sont pas aux normes en France. (illustration) (Jarmoluk / Pixabay)

Les installations électriques de nombreux logements ne sont pas aux normes en France. (illustration) (Jarmoluk / Pixabay)

L’association Promotelec a publié son baromètre annuel de la sécurité électrique dans les logements. Pour les habitations où les installations ont plus de quinze ans, le constat est accablant. La quasi-totalité présente au moins une anomalie et donc un risque pour l'occupant.

Des prises électriques qui ne tiennent pas, des fils dénudés, des compteurs vétustes... Selon l'Observatoire national de la Sécurité Électrique (ONSE) publié ce lundi 22 avril par l’association Promotelec et relayé par Le Parisien , beaucoup trop de logements français présenteraient des défauts au niveau de ses installations électriques.

Des installations très sollicitées

Ainsi, au moins une anomalie a été constatée dans 83 % des habitations où les installations électriques ont plus de quinze ans. La proportion monte à 90 % pour les parties communes des immeubles. Un constat inquiétant quand on sait que ces défauts peuvent entraîner de graves dommages : électrisation, électrocution, départ de feu... Entre 20 et 35 % des incendies dans les logements seraient d'origine électrique, précise le quotidien francilien.

« Les principales anomalies concernent des défauts de prise de terre, des matériels électriques vétustes ou inadaptés » , explique Florence Delettre, directrice générale de Promotelec. De plus, les professionnels constatent une sollicitation toujours plus grande des installations électriques, avec notamment le développement des véhicules rechargeables et des outils numériques, ou l'utilisation abusive de multiprises.

Les locataires précaires sont les plus impactés

Au cœur des « victimes » de ces installations pas toujours aux normes, on retrouve les plus précaires. Ces derniers cumulent des problèmes d'isolation, des systèmes de chauffage énergivores et des circuits électriques dangereux. La situation est encore plus délicate pour les locataires de logements collectifs, qui ne parviennent pas toujours à se faire entendre des bailleurs.

Dans son communiqué de presse , Promotelec indique que plus les logements sont récents ou récemment rénovés, moins les diagnostics relèvent des anomalies. « Il est important que les occupants aient conscience du rôle de l'installation électrique aujourd'hui et de la nécessité de la sécuriser, a minima en la faisant contrôler » , estime Florence Delettre.

16 commentaires

  • 28 avril 09:07

    Un seul remède pour faire triompher le bon sens face à la bêtise : inverser les salaires de ceux qui produisent avec ceux des personnes qui contrôlent ou normalisées.


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