
En fin d'article, quatre programmes neufs à la loupe. (© Projet Agarim/ Solange Becker)
Investir dans la pierre sans souci de gestion. Telle est la promesse de l'achat en nue-propriété. Décryptage de ces offres plus techniques qu'il n'y paraît.
Acheter la nue-propriété c’est acquérir un appartement bien placé à 60 ou 70% de sa valeur.
En contrepartie, vous acceptez de ne détenir que la nue-propriété, soit le droit de devenir pleinement propriétaire au terme du montage tandis que l’usufruit (le droit d'occuper le bien et de le louer pour en tirer des revenus) est cédé à un bailleur social. Ce mode d’investissement né il y a vingtaine d'année permet de devenir propriétaire à bon compte et vous fait profiter d'un cocktail d'avantages fiscaux.
Décote à l’achat et gestion déléguéeLa décote correspond au manque à gagner des loyers que vous auriez obtenus en louant le bien la durée du démembrement. «Le ticket moyen est de 260.000 euros, explique Nicolas de Bucy, directeur général adjoint de Perl, opérateur spécialisé dans ce genre de produit. Mais on peut démarrer à 60.000 euros, à Rennes par exemple.»
Cette concession de la jouissance du bien se fait à durée déterminée : de quinze à vingt ans, selon les villes.
«À Paris et en proche banlieue, la durée du montage est plus longue car la valeur de l’usufruit est plus importante», explique Christophe Lachau président de Nue-Pro Select. Durant cette période l’usufruit est acquis par un bailleur social qui assure la gestion du logement.
«Cette formule d’investissement intéresse un large éventail d’acheteurs : les 25-40 ans
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