Des voleurs se font passer pour des voisins victimes d'un dégât des eaux et volent leurs victimes. (Pixabay / fran1)
Un septuagénaire, victime d'une arnaque au faux voisin, s'est fait voler près de 5 000 euros le 14 juin 2022. Un homme a frappé ce jour-là à sa porte et a prétendu être son voisin du dessous victime d'un dégât des eaux. Ce stratagème lui a permis de voler sa carte bancaire.
Les arnaqueurs par téléphone ou à domicile utilisent parfois des stratagèmes inattendus pour soutirer de l’argent à leurs victimes. Les gendarmes de la Section de recherches de Versailles (Yvelines) ont par exemple mis au jour un cas d’escroquerie au faux voisin dont a été victime un homme de 79 ans, le 14 juin 2022, rapporte 78 Actu .
Un faux dégât des eaux
La victime a expliqué aux militaires avoir reçu la visite d’un homme qui prétendait être son nouveau voisin du dessous. Accompagné d’un ami, il a affirmé avoir subi un dégât des eaux et a demandé à entrer pour chercher l’origine de la fuite, ce que l’homme a accepté.
Une fois à l’intérieur, l’un des voleurs s’est occupé de discuter avec le septuagénaire, tandis que l’autre mettait leur plan à exécution. Il a commencé par subtiliser les téléphones du domicile pour que la victime ne puisse pas appeler à l’aide, puis a ouvert les robinets pour faire croire à une inondation. Finalement, ils l’ont invité à dépenser un euro pour être mis en relation avec un plombier. Une opération qui a permis au duo de confirmer le code secret du retraité.
Un vol prémédité
Car l’homme avait déjà été repéré au supermarché. Les deux arnaqueurs l’avaient observé aux caisses pour avoir une première idée de son code bancaire. Ils l’avaient ensuite suivi jusqu’à chez lui. Une fois le code en poche, ils ont volé sa carte et sont partis retirer près de 5 000 euros au distributeur.
Les gendarmes de la Section de recherches de Versailles, cosaisie de l’affaire avec la brigade de Jouars-Pontchartrain, ont retrouvé un des suspects le 6 juillet dernier. Cet homme de 20 ans aurait commis une arnaque similaire à Verrières-le-Buisson (Essonne). Il sera jugé en septembre prochain. Son complice est toujours recherché.
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