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Expropriés, des Toulousains ne vont toucher que 1 200 euros par m2, bien loin des prix du marché
information fournie par Boursorama avec Newsgene 14/02/2025 à 12:27

Les habitants d'un immeuble voué à la démolition ne vont pas être indemnisés comme ils le souhaitaient. (illustration) (Apnear40 / Pixabay)

Les habitants d'un immeuble voué à la démolition ne vont pas être indemnisés comme ils le souhaitaient. (illustration) (Apnear40 / Pixabay)

Les anciens propriétaires d'un immeuble voué à la démolition à Toulouse (Haute-Garonne) ne percevront que 1 200 euros par mètre carré. Une indemnisation qui ne serait pas à la hauteur, selon eux. Ces habitants vont, de plus, devoir rembourser des charges liées à l'entretien du bâtiment.

C'est la douche froide pour quatorze propriétaires de l'immeuble Messager, dans le quartier de la Reynerie à Toulouse (Haute-Garonne). Comme le rapportent nos confrères de La Dépêche du Midi , ces habitants expropriés en vue de la démolition du bâtiment n'ont pas obtenu l'indemnisation qu'il réclamait devant le tribunal judiciaire. Ils ne toucheront que 1 200 euros par mètre carré, ce qui ne pourra pas leur permettre de racheter un bien similaire dans l'agglomération.

Une longue procédure

En effet, selon les chiffres de la Fnaim et de Clameur, relayés par Capital , le prix de vente moyen d'un logement à Toulouse s'élevait à 3 229 euros du mètre carré au 1er février. Pour un appartement T1, il faut compter 3 822 euros, puis 3 229 euros pour un T2, 3 005 euros pour un T3 et 2 929 euros pour un T4.

La destruction de l'immeuble de quinze étages avait été décidée dès 2010 dans le cadre d'un projet de renouvellement urbain. Mais la procédure a traîné en raison notamment de la résistance de certains propriétaires. Finalement, l'expropriation a été lancée l'été dernier et les titres de propriété ont été transférés à Toulouse Métropole.

Ils devront également payer un rappel de charges

Durant toutes ces années, « l’immeuble a été laissé à l’abandon, il s’est dégradé et c’est sur cette base que la valeur des appartements est aujourd’hui établie » , dénonce auprès de La Dépêche du Midi Me Guillaume Touboul, avocat de plusieurs familles.

Outre la faible indemnisation qu'ils vont recevoir, les anciens propriétaires vont également devoir s'acquitter d'un rappel de charges de la part du bailleur social « pour des prestations d’entretien qui n’étaient pas à la hauteur des sommes demandées » , précise l'avocat. Deux familles ont refusé la proposition de relogement de Toulouse Métropole. Huit autres procédures sont en cours.

6 commentaires

  • 15 février 13:04

    Il y en a quand même un qui s'est enrichi : l'avocat qui a conduit ses clients dans le mur... C'est de plus en plus fréquent !


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