
Aider un neveu ou une nièce est lourdement taxé par l'État français. (© Freepik)
Le surcroît d'épargne accumulé par les Français atteint 187 milliards d'euros depuis le début de la crise sanitaire. En recyclant cette somme auprès de ceux qui en ont besoin, l'État y trouverait son compte par le biais de la TVA.
En France, il ne fait pas bon être neveu ou nièce. Lorsqu’un oncle ou une tante désire donner un coup de pouce aux jeunes générations, pour s’installer ou faire face à une dépense imprévue, le fisc n’est jamais loin, tapi dans l’ombre, et surgit pour taxer. Avec une main particulièrement lourde.
Au-delà de l’abattement de 7.967 euros, c’est précis, le montant de cette libéralité est dépouillé par l’administration de 55%. Un taux quasi confiscatoire qui décourage toute velléité de générosité. Mais il y a pire. Si cette donation est effectuée par un oncle ou une tante par alliance, celle-ci ne bénéficie d’aucun abattement et se trouve taxée à… 60%, c’est-à-dire le taux applicable entre personnes non parentes.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, s’en est ému récemment auprès de nos confrères de LCI : «Si vous transmettez à un neveu que vous aimez beaucoup ou à une nièce, la fiscalité est extrêmement élevée, elle est très pénalisante». C’est le moins qu’on puisse dire. Et pourtant, elle perdure.
À la suite d’une note du conseil d’analyse économique (CAE), intitulée «Repenser l’héritage», cette question fiscale, véritable boîte de Pandore, s’est d’ailleurs invitée dans le débat politique, à quelques semaines de l’élection présidentielle.
0,7% du PIBEn effet, alors que les successions et donations en
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