Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Dark stores : des maires demandent au gouvernement de pouvoir gérer eux-mêmes le problème
information fournie par Boursorama avec Newsgene 22/08/2022 à 10:03

La présence de ces entrepôts dissimulés provoque des nuisances pour les riverains et de la concurrence pour les commerçants locaux. (Photo d'illustration) (Pixabay / Roberto Cortes)

La présence de ces entrepôts dissimulés provoque des nuisances pour les riverains et de la concurrence pour les commerçants locaux. (Photo d'illustration) (Pixabay / Roberto Cortes)

De nombreux maires, majoritairement socialistes et écologistes, ont demandé dans un courrier au gouvernement de pouvoir réguler eux-mêmes les « dark stores » et « dark kitchens » qui se multiplient en ville. Les élus locaux veulent pouvoir lutter localement contre ces entrepôts dissimulés, qui provoquent de nombreuses nuisances.

Les maires de plusieurs grandes villes ont demandé dans une lettre à Élisabeth Borne de pouvoir eux-mêmes réguler les « dark stores » et « dark kitchens » , ces locaux dédiés à la préparation de livraisons qui se multiplient depuis 2020. Le courrier a été envoyé vendredi 19 ou samedi 20 août à la Première ministre.

Une demande portée par les socialistes

« Nous souhaitons […] que les communes où prospère ce type d'activités disposent des moyens juridiques de les réguler et de lutter efficacement contre toutes les externalités négatives qu'elles produisent » , indique la lettre. Les élus dénoncent entre autres les nuisances subies par les habitants, la concurrence pour les commerçants et les conditions de travail précaires des livreurs.

On trouve majoritairement des socialistes parmi les signataires : Anne Hidalgo (Paris), Benoît Payan (Marseille), Martine Aubry (Lille) et Cédric Van Syvendael (Villeurbanne). Ont également signé les écologistes Bruno Bernard et Grégory Doucet (Lyon), Anne Vignot (Besançon), Pierre Hurmic (Bordeaux) et Jeanne Barseghian (Strasbourg), le communiste Patrice Bessac (Montreuil), et deux élus LR d'Ile-de-France.

La consultation se poursuit

Les dark stores et dark kitchens se sont multipliés au cœur des métropoles, à la faveur des confinements et couvre-feux successifs. Les premiers stockent des produits de consommation courante tandis que les secondes sont des cuisines non adossées à un restaurant, uniquement destinées à la livraison de plats.

Un projet d'arrêté qui permettrait (sous conditions) à ces locaux d'être considérés comme des lieux de commerce et d'artisanat a causé la controverse. Cette mesure ferait « courir le risque aux communes […] de voir se démultiplier ces établissements qui, même dotés d'un comptoir d'accueil, n'en resteraient pas moins des entrepôts ou des cuisines opaques » , selon les signataires de la lettre.

L'exécutif avait promis jeudi 18 août de « poursuivre la consultation » avec les parties prenantes sur ce sujet. Le ministre délégué à la Ville et au logement Olivier Klein s'est dit favorable à ce que les maires puissent « interdire, ou pas, un dark store dans un quartier » .

4 commentaires

  • 22 août 12:17

    Messieurs les maires étaient moins pressés pour récupérer la gestion des radars. Ils ont saboté le projet de loi qui prévoyait de leur confier cette responsabilité. C'est plus confortable de dire c'est pas moi c'est la préfecture. C'est plus facile d'installer des milliers de ralentisseurs, de chicanes ou de ronds-points qui emm...tout le monde pour éviter de sanctionner les vrais contrevenants.


Signaler le commentaire

Fermer