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Dans ce camping à l’ancienne, 14 mobile-homes seront expulsés
information fournie par Le Figaro 04/07/2023 à 06:00

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

(Crédits photo : Adobe Stock - )

La justice donne trois mois aux propriétaires pour quitter le camping de Cerbère (Pyrénées-Orientales). Risque de «cabanisation» ou affaire d'argent?

C'est la fin d'un bras de fer entre la mairie de Cerbère (Pyrénées-Orientales) et d'irréductibles propriétaires de mobile-homes du camping municipal. Au cœur du différend: un nouveau règlement intérieur du camping auquel ces propriétaires refusent de se conformer. Il prévoit notamment de supprimer certains aménagements extérieurs comme des terrasses, des auvents ou des climatiseurs, réclame de remettre tous les branchements aux normes et de s'assurer que ces structures habitables restent réellement mobiles.

À partir de là, les explications sur ce conflit relaté par France Bleu , diffèrent selon les camps. Du côté de la mairie, on explique que la gestion du camping municipal avait été bien trop permissive pendant des années si bien que la préfecture aurait adressé un courrier à la municipalité pour l'alerter sur le risque de «cabanisation». En clair, ces mobile-homes implantés dans une crique sauvage de la côte Vermeille commenceraient à ressembler dangereusement à des habitations permanentes.

Astreinte de 50 euros par jour

Quant aux propriétaires qui devront payer une astreinte journalière de 50 euros s'ils n'ont pas libéré les lieux dans trois mois, ils voient dans cette affaire une histoire de gros sous. Ils estiment qu'il s'agit de faire basculer cette structure à l'ancienne, quasi familial, vers ce qui se fait actuellement: un établissement plus haut de gamme avec piscine et locations saisonnières au prix fort. La mairie de Cerbère s'en défend tout en admettant ne pas exclure de passer par une délégation de service public dans les prochaines années, pour ne plus avoir à gérer l'établissement en direct. En attendant, même si les propriétaires mécontents vont faire appel, ce dernier n'est pas suspensif et la municipalité pourra procéder à l'enlèvement des mobile-homes.

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