Après des années de baisse, la tendance pourrait s'inverser sur les frais des contrats d'assurance vie. (© DR)
Les taux négatifs ont de fortes répercutions sur l’assurance vie. Pour préserver la rentabilité de leur support en euros, les assureurs cherchent à tout prix à freiner l’appétit des épargnants pour ce placement sans risque. Quitte maintenant à majorer les frais sur les versements.
Un fonds en euros est composé d’environ 80% de titres obligataires (un tiers d’obligations d’États et deux tiers d’obligations financières et d’entreprises).
De façon automatique les taux d’intérêt très bas, voire négatifs (-0,07% pour l’OAT 10 ans française le 30 octobre), ont un effet dilutif sur le rendement du support en euros toujours plébiscité par les épargnants (plus de 70% des versements et 80% du stock).
Cette situation incite les compagnies d’assurance à prendre des mesures drastiques pour freiner l’afflux de capitaux sur le fonds garanti.
Une obligation d'investir en unités de compte qui se développeJusqu’ici, le moyen le plus couramment utilisé consistait à imposer une fraction d’unités de compte à la souscription du contrat d'assurance vie, et éviter ainsi un versement intégral sur le fonds en euros.
Ce mouvement a d’abord débuté avec les fonds en euros dits de nouvelle génération, appelés fonds en euros actifs, dynamiques, opportunistes ou encore immobiliers. Du fait de leurs sous-jacents en actions, produits structurés actions, immobilier… leur poids ne peut pas dépasser un certain niveau, relativement faible, dans les actifs globaux des assureurs.
C’est ainsi que des fonds en euros comme Suravenir Opportunités, Netissima de Generali, ou encore Sécurité Pierre Euro distribué par Primonial, ont parmi d’autres contraint
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer