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Arnaque : avec sa société de BTP fictive, il dérobe des milliers d'euros à ses victimes
information fournie par Boursorama avec Newsgene 29/04/2022 à 09:30

Un homme a été condamné pour avoir escroqué de nombreuses victimes en leur proposant des services de terrassement réalisés avec sa société qui était en réalité fictive. (Didgeman / Pixabay)

Un homme a été condamné pour avoir escroqué de nombreuses victimes en leur proposant des services de terrassement réalisés avec sa société qui était en réalité fictive. (Didgeman / Pixabay)

Pendant deux ans, un habitant de Pont-Sainte-Maxence (Oise) a proposé à des particuliers de réaliser des travaux via une société de terrassement inexistante. Il a escroqué de nombreux clients et a encaissé des milliers d'euros. Il a été condamné à deux ans de prison par le tribunal de Compiègne mardi 26 avril 2022.

Les prix proposés défiaient toute concurrence. Pendant deux ans, entre 2019 et 2021, un habitant de Pont-Sainte-Maxence (Oise) s'est fait passer pour un professionnel du bâtiment en proposant sur Leboncoin et Facebook des services de terrassement qu'il n'était pas en mesure d'honorer.

Selon les informations d' Actu Oise , l'homme disait gérer une société de terrassement qui, en réalité, n'existait pas. Il encaissait des milliers d'euros d'acompte dont une partie en espèce et démarrait des chantiers qui n'avaient pas vocation à avancer, en employant des ouvriers non déclarés.

300 000 euros de préjudice

Prétextant des retards dans la réalisation des travaux, il a finalement fait l'objet de plusieurs plaintes. Au total, 46 victimes ont été dénombrées dans cette affaire. Le préjudice est estimé à 300 000 euros. Arrêté le 13 août 2021 et aussitôt placé en garde à vue, le prévenu a comparu devant le tribunal de Compiègne le 22 mars 2022. L'affaire a été mise en délibéré au 26 avril.

Poursuivi pour travail dissimulé, abus de confiance et encaissement d'argent pour de faux chantiers contractés au nom d'une société inexistante, il a été condamné à deux ans de prison dont un ferme, aménageable par bracelet électronique. En outre, il lui est définitivement interdit de gérer une entreprise.

16 commentaires

  • 30 avril 08:14

    DADA : aucune prison, peine aménagée en bracelet, quand à rembourser intégralement les victimes + se prendre une forte amende, aucune information à ce sujet dans l'article, dans ce pays il faut partir du principe que justice est rendue, cherchez pas à savoir c'est géré....


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