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Vacances d'été : budget en berne ou renoncement des Français
information fournie par Boursorama avec LabSense 11/04/2024 à 08:30

L’après Covid avait donné aux Français des envies de se mettre « au vert », qui s’étaient traduites par un bond des départs en vacances. Depuis, l’inflation est passée par là, obligeant certaines tranches de la population à rogner non seulement sur leurs dépenses quotidiennes mais aussi sur le sacro-saint budget vacances. Résultat : le cru 2024 s’annonce morose tant en termes de déplacements que de dépenses.

Vacances d'été : budget en berne ou renoncement des Français / iStock.com - Richard Villalonundefined undefined

Vacances d'été : budget en berne ou renoncement des Français / iStock.com - Richard Villalonundefined undefined

Moins d’un Français sur deux partira en vacances cet été

L’été à venir est, chaque année, regardé à la loupe par la société de conseil Protourisme. Les prospectives concernant celui qui accueillera les JO ont été dévoilées à l’occasion du Salon International du Tourisme qui vient de se tenir à Paris, et elles ne sont pas bonnes... Seuls 46% de nos concitoyens ont ainsi annoncé avoir le projet de s’offrir des vacances. Ils étaient 49% en 2022. Cet été, plus d’un Français sur deux restera donc chez lui, faute de budget. Les plus concernés seraient - toujours selon Protourisme - les commerçants, artisans et agriculteurs... Tous ces indépendants qui ont été particulièrement impactés par la baisse du pouvoir d’achat, qui ont peu de visibilité sur leurs rentrées d’argent à court et moyen terme, et ne bénéficient pas de congés payés. En revanche, les cadres annoncent beaucoup moins de coupes sombres : 72% d’entre eux ont annoncé maintenir leurs projets de vacances.

Le budget vacances sera moins généreux

Protourisme a aussi enquêté sur le budget de ceux qui partent. Il serait en moyenne en baisse de 7%, à 2 450 euros, contre 2 638 euros l’an passé. Il a été obéré par la hausse du coût de la vie pour environ 1/3 des ménages français. Le grand paradoxe, ce sont les tarifs de transports (aériens et SNCF, notamment) et d’hébergement qui, boostés par les JO, semblent vouloir s’envoler. La part consacrée aux restaurants, excursions et autres divertissements estivaux, devrait donc se trouver minorée d'autant.

Des Franciliens qui vont fuir la France

Alors qu’en moyenne, 25% des habitants des petites et moyennes villes françaises quittent habituellement la France pour l’Etranger le temps des vacances, les Franciliens semblent décidés, cette année, à quitter l’hexagone de façon beaucoup plus massive. Ils seraient en effet 42% à prévoir de passer nos frontières afin d’échapper à la cohue des villes hôtes durant les JO. In fine, alors que l’année était annoncée comme un cru exceptionnel pour les professionnels du tourisme grâce aux Jeux, beaucoup d’entre eux se déclarent encore dubitatifs. Entre les Français qui resteront chez eux, ceux qui vont drastiquement réduire leur budget et ceux qui vont fuir la France... Reste l’espoir des 16 millions de touristes annoncés par Pierre Rabadan, adjoint à la Maire de Paris, en charge du sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine. Encore faudra-t-il que leur séjour ne se limite pas à la période des jeux, que ces visiteurs se répartissent sur le territoire... Et qu’ils soient assez dispendieux pour compenser les coupes budgétaires franco-françaises !

3 commentaires

  • 13 avril 19:36

    Je pensais que les données techniques (nombre de sondés, méthode de sélection) étaient obligatoires avant d'utiliser des pseudo sondages dans un article


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