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Les billets d’avion première classe et business bientôt soumis à une nouvelle taxe ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 13/06/2023 à 12:15

Pour le moment il ne s’agit que d’un projet qui pourrait apparaître dans le projet de loi de finances (PLF), débattu à l’automne 2023. (iphotocommerce / Pixabay)

Pour le moment il ne s’agit que d’un projet qui pourrait apparaître dans le projet de loi de finances (PLF), débattu à l’automne 2023. (iphotocommerce / Pixabay)

Le gouvernement envisage une taxe pour les voyageurs aériens de première classe et business. L’argent pourrait servir à financer une partie du plan d’investissements pour le ferroviaire, au grand dam des compagnies aériennes.

Les voyageurs aériens de première classe et business pourraient bien voir les prix des billets augmenter. En cause : une taxe voulue par le gouvernement et notamment par le ministre des Transports, Clément Beaune. « La transition écologique et le report modal de l’avion vers le train doivent aussi passer par ce genre de dispositif. A priori, une personne qui paye déjà très cher son billet est moins sensible au prix » , explique le ministre au Parisien .

Car c’est bien l’objectif de cette nouvelle taxe : financer une partie du plan d'investissements de 100 milliards d’euros pour le ferroviaire. Pour le moment il ne s’agit que d’un projet qui pourrait apparaître dans le projet de loi de finances (PLF), débattu à l’automne 2023.

« Une piste très sérieuse »

« Il reste encore des points à éclaircir, notamment le niveau de taxation, que l’on ignore pour l’instant. Mais il s’agit d’une piste très sérieuse » , a assuré à nos confrères Jean-Marc Zulesi, député (Renaissance) et président de la commission du développement durable. La mesure pourrait rapporter une centaine de millions d’euros entre 2023 et 2027, soit une infime partie du plan d’investissements pour le ferroviaire.

Mais le plus difficile reste à faire : convaincre les compagnies aériennes. « Elles ne paraissent pas complètement opposées, mais souhaitent avant tout que les fonds prélevés soient réinjectés dans l’aérien, seulement » , a expliqué Jean-Marc Zulesi.

Les compagnies aériennes peu convaincues

En effet, Air France explique que ces taxes devraient servir à la décarbonation du secteur : « Les enjeux sont énormes et nécessitent des investissements très importants, notamment pour créer une filière industrielle de carburant durable » . Elle rappelle également que c’est en France que les compagnies aériennes sont les plus taxées.

Il ne s’agit pas de la première hausse dans le secteur. En 2020, la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), ou taxe Chirac, a déjà doublé. Les profits engendrés par cette dernière pourraient par ailleurs servir au financement du projet de loi pour les services express régionaux métropolitains (Serm).

11 commentaires

  • 13 juin 19:33

    La France devrait avoir le prix Nobel d'Economie : chaque problème s'y résout avec une taxe !


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