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Le projet de radars anti-bruit va-t-il être abandonné par le gouvernement ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 27/04/2023 à 12:41

La phase d'homologation doit être terminée pour que les autorités puissent lancer des essais avec verbalisation automatisée. (Cristels / Pixabay)

La phase d'homologation doit être terminée pour que les autorités puissent lancer des essais avec verbalisation automatisée. (Cristels / Pixabay)

Expérimentés en France depuis le premier trimestre 2023, les radars anti-bruit pourraient finalement être abandonnés par les autorités. Ces traqueurs de pollution sonore étant encore en phase d'homologation, le calendrier pourrait ne pas être respecté. L'expérimentation prendra fin en janvier 2024.

Depuis le premier trimestre 2022, trois types de radars anti-bruit sont testés dans sept zones de France : Paris, Rueil-Malmaison, Bron, Villeneuve-Le-Roi, communauté de communes de la Haute Vallée de Chevreuse, métropoles de Nice et de Toulouse. Ce dispositif visant à lutter contre la pollution sonore pourrait pourtant être abandonné en cours de route, indique Capital .

Un calendrier tendu

En cause ? Le non-respect du calendrier d'expérimentation qui pourrait survenir dans les prochains mois. Commencée en septembre 2022, la phase d'homologation est toujours « en cours » , comme l'a récemment indiqué Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) qui en a la charge. « Il faudrait être très fort dans le calendrier pour tout faire proprement dans les temps. Tout cela semble compliqué pour évaluer en si peu de temps l’impact de ces dispositifs sur la population » , ont confié à nos confrères certains experts de milieu automobile.

Et pour cause, l'expérimentation doit prendre fin en janvier 2024, soit deux ans après la publication du décret d'application. Or un bilan doit impérativement être rendu par les autorités au moins trois mois avant cette échéance. Ce rapport aura pour but, comme l'ont évoqué les spécialistes, d'évaluer l'impact de ce nouveau dispositif sur le comportement des automobilistes, ainsi que l'acceptabilité sociale qui en découle et le caractère dissuasif de ces radars visant à lutter contre les nuisances sonores des véhicules.

135 € d'amende pour pollution sonore

Toujours en cours, la phase d'homologation doit pourtant être terminée pour que les autorités puissent lancer des essais avec verbalisation automatisée. Ainsi, tous les usagers de la route dont le véhicule émettra un son excédant le seuil maximal de 83 décibels pourraient être sanctionnés et recevoir une amende de 135 € sans perte de points (contravention de 4e classe).

Une verbalisation qui pourrait faire du bruit quand on sait que de nombreux deux-roues jugés non-sportifs sont homologués à plus de 90 décibels dès leur sortie d'usine. C'est notamment le cas de la Triumph Street Twin (96 dB, selon Capital) . Selon les spécialistes, le non-respect du calendrier pourrait entraîner un abandon du projet. D'après nos confrères, un report de l'expérimentation pourrait également être décidé par les autorités compétentes.

3 commentaires

  • 27 avril 14:10

    Cela veut donc dire qu'en France, on peut faire du bruit et ennuyer les autres ? c'est çà ?


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