Lithographies : Day Lily, 1969 dédicacée par Alex Katz - Marilyn, 1967 litho d'Andy Warhol signée et numérotée - Lithographie 42 sur vélin Arches datée 1979, signée Pierre Soulages. (© Montage Le Revenu)
Les estampes sont une des portes d'entrée dans le marché de l'art car ces œuvres originales sont dix à cent fois moins chères qu’une huile sur toile et se valorisent de plus en plus. Mais toutes ne se valent pas. Suivez le guide.
Chaque année, des centaines d’estampes sont mises aux enchères, outre celles qui sont vendues dans les galeries.
Mais ces créations éditées en plusieurs exemplaires n’ont pas toutes la même valeur. Nos conseils pour faire vos premiers achats.
Des œuvres originales mais pas uniquesL’estampe (moderne ou contemporaine) est une œuvre originale. «Le dessin est réalisé par l’artiste selon la technique qu’il aura choisie sur une matrice unique qui sert ensuite à éditer le dessin en plusieurs exemplaires, explique Goulven Le Morvan, de la maison Piasa, il ne s’agit pas de la reproduction d’une œuvre.» L’artiste décide du nombre de tirages et chacun d’eux est authentifié par son auteur.
Le nombre total d’exemplaires influe sur la rareté. Une grande quantité est moins valorisante qu’un tirage limité. Mais que l’estampe soit numérotée 1/50 ou 49/50 n’aura en principe pas de conséquence sur la valeur.
Des multiples sous contrôleLes gravures modernes et contemporaines originales sont numérotées et signées tandis que les exemplaires refusés par l’artiste ou l’imprimeur ne le sont pas et n’entrent pas dans le cadre de la numérotation.
Il faut alors être prudent et connaître les risques pris en les achetant. Il existe une large documentation sur les tirages. «Les estampes sont répertoriées et détaillées (dimensions, papier, imprimeurs, etc.) dans les
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