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Deux siècles après l’abandon des voiliers ou cargos à voile, le vent est en passe de (re)devenir une solution d’avenir pour le transport maritime mondial. Décarboner la filière en remettant au goût du jour le transport de marchandises à la voile fait partie des objectifs environnementaux du moment, en France et ailleurs.
Un retour à la voile pour le transport maritime ? - iStock-MAGNIFIER
Une nouvelle génération de voiliers vertueux
Utiliser la puissance éolienne pour le transport maritime, ce n’est pas une idée récente. Les voiliers des premiers navigateurs n’étaient pas seulement élégants, ils étaient également performants. Mais, afin de satisfaire leurs exigences de profit, marine marchande et grands armateurs ont opté, pendant de longues décennies, pour d’autres moyens. Aujourd’hui, 90 % du transport mondial de marchandises transite par l’eau, engendrant une consommation magistrale de carburant. Ainsi, le transport maritime représente autant d’émissions mondiales de gaz à effet de serre que le transport aérien, soit 3 %. Dans le cadre des Accords de Paris, l’OMI (Organisation maritime internationale) vise une réduction de 50 % d’ici 2050. Il était donc urgent de se pencher sur la question, afin de concevoir des gréements plus efficients. Le vent est une énergie propre par excellence, et il fallait trouver le moyen d’optimiser cette force gratuite et illimitée. Mais faire naviguer des navires pouvant atteindre la taille d’un immeuble de 12 étages, et mesurer jusqu’à 400 mètres de long, représentait un vrai défi technologique. De nombreux travaux ont donc été engagés sur toute la planète pour avancer vers cet objectif de navigation vertueuse. L’ensemble des avancées technologiques en matière d’architecture navale ont été utilisées et croisées : intelligence artificielle, automatisation, matériaux innovants, statistiques fiables sur les données de navigation...
La filière française engagée
La France est particulièrement impliquée dans le développement du concept de propulsion vélique. Quinze acteurs représentant les trois principales sociétés françaises (Néoline, Towt et Alizés) s’activent depuis plusieurs années dans la conception des premiers navires du genre. Après une démarche de recherche et de développement, l’entreprise bretonne Towt-Transport lance un appel d’offres européen pour la fabrication de 4 voiliers-cargos, qui permettront de transporter quelque 70 000 tonnes de marchandises par an. Ces mastodontes en acier afficheront des caractéristiques impressionnantes : près de 70 mètres de long, 1 000 tonnes de contenance, 4 400 m2 de voilure, 11 nœuds de vitesse moyenne et 8 membres d’équipage. Pour optimiser au maximum les vertus du vent, ils seront moins encombrants et leur coefficient de portance sera plus performant. Le programme novateur, soutenu par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), impose à ces grands voiliers des critères de coût, de fiabilité, de robustesse, de vitesse et de capacité. Le défi, pour ces navires à la pointe de la technologie, sera de répondre à la demande croissante des entreprises qui visent un transport décarboné et plus respectueux de l’environnement. Comparativement aux navires à moteur de même capacité, leur consommation de fioul sera minorée d’environ 90 %, ce qui permettrait une économie de CO2 de l’ordre de 1 500 tonnes par trajet. La date de mise à l’eau du premier gréement écologique français est prévue pour 2022.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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