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Un ancien hangar de tri postal transformé en une cité numérique
information fournie par Le Figaro 13/12/2019 à 06:00

EN IMAGES - À l’instar de la Station F à Paris, un laboratoire des projets innovants sort de terre à quelques kilomètres de Bordeaux.

Assurément, Bordeaux ne mérite plus son surnom de «belle endormie»! D’ici 15 ans, 50 hectares d’espaces verts et 2,5 millions de m² de surface de plancher dont 500.000 m² de bureaux seront construits dans la métropole bordelaise. À cela s’ajoute un marché du travail dynamique « avec 17.000 créations nettes d’emploi aujourd’hui ainsi qu’une forte croissance démographique: +10.000 nouveaux habitants par an », souligne Stéphan de Faÿ, directeur général de l’Établissement public d’aménagement Euratlantique. Sans compter des prix de l’immobilier, qui après avoir flambé ces cinq dernières années, deviennent plus raisonnables (environ 4500 euros le m²). C’est au centre de l’agglomération qu’ils sont les plus élevés (voir ci-dessous) .

À Bègles, une des trois villes les plus dynamiques de l’agglomération, selon le site Meilleurs Agents, une Cité Numérique d’une surface d’environ 25.000 m², vient de sortir de terre (voir notre diaporama en illustration principale) . À une dizaine de minutes de la nouvelle gare de Bordeaux Saint-Jean qui relie la préfecture de Gironde à Paris en à peine deux heures (contre 3 heures auparavant) et à quelques minutes du tramway distant d’une vingtaine de minutes du centre-ville.

« Elle a pour ambition de devenir la référence du numérique de la région Nouvelle Aquitaine et la vitrine du label French Tech », affirme Olivier Estève, directeur général délégué de Covivio, propriétaire à 75% des surfaces de la cité (les 25% restants sont destinés à être vendus), qui a investi 39 millions d’euros dans cette opération. À tel point que ce site, soutenu par l’État, a déjà été baptisé «Station F bordelaise», en référence au campus XXL du 13e arrondissement de Paris, racheté par Xavier Niel, fondateur de Free.

Répartie sur trois bâtiments, la Cité numérique offre 8500 m² de jardins mais aussi 20.000 m² de bureaux, 2000 m² d’espaces de services (restaurant -une centaine de couverts, conciergerie...) et 3000 m² de pro-working. Un nouveau concept qui émerge petit à petit en marge du co-working. De plus en plus d’entreprises ont en effet pris conscience des avantages de partager un espace de travail mais souhaitent également avoir des bureaux privatisés aménagés dans le même esprit. Autre différence: les contrats de location s’étendent sur une durée plus longue - plusieurs mois voire années - que le co-working.

Dans ce but, Covivio a lancé il y a deux ans sa marque Wellio. Après Paris (trois espaces et bientôt quatre), Marseille (un), un espace pro-working (près de 300 postes de travail), inspiré de l’esprit loft industriel, va voir le jour le 16 décembre prochain au sein de la Cité numérique girondine.

Au cœur du «réacteur», Wellio a installé une «Académie». Ce lieu modulable est destiné à accueillir tous les types d’événements: du séminaire à l’afterwork en passant par l’exposition temporaire. « Notre objectif est bien de répondre à tous les besoins de tous les acteurs, privés comme publics, et pas seulement l’écosystème tech» , explique Cédric Vicente, directeur de site Wellio Bordeaux.

Parmi eux, des locataires tels que Sanofi, Enedis, Onepoint (transformation numérique des entreprises), Hello Asso (site de paiement sur Internet pour les associations) mais aussi la Région Nouvelle Aquitaine ou encore Bordeaux Métropole. « Avant même l’ouverture complète de l’espac Wellio, plus de 60% des espaces sont déjà occupés ou réservés, moyennant un prix compris entre 250 et 350 euros par poste de travail », conclut-il.

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