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Titres restaurant : faut-il maintenir le plafond à 38 euros ?
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/02/2022 à 13:52

Six restaurateurs sur dix aimeraient une prolongation de cette mesure, qui doit prendre fin le 28 février.

( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

En juin 2020, en pleine crise sanitaire, le gouvernement a décidé de relever le plafond des titres restaurant à 38 euros pour soutenir les entreprises du secteur. La mesure doit prendre fin le 28 février prochain et le montant maximal de dépenses repasser à son niveau antérieur, soit 19 euros. Mais six restaurateurs sur dix aimeraient une prolongation de la mesure, selon l’étude "Plafond des titres-restaurant à 38 euros : perceptions et attentes des restaurateurs" menée par l'institut Viavoice pour Worklife* et révélée par BFMTV jeudi 17 février.

Selon cette étude, seule une petite majorité des restaurateurs interrogés (53%) estiment qu'il s'agit d’une bonne mesure, quand 22% jugent qu'elle est insuffisante. Un sur quatre pense qu'il s'agit d'une mauvaise idée.

Une mesure qui bénéficie surtout aux émetteurs de titres restaurant

En réalité, les restaurateurs critiquent surtout les commissions pratiquées par les émetteurs de titres restaurant, bien plus élevées que les commissions s'appliquant aux paiements par carte bancaire, plus que la mesure elle-même.

La quasi-totalité des restaurateurs (97%) jugent ainsi que les commissions sont trop élevées et 61% reprochent aux émetteurs le manque de transparence sur ce sujet. En outre, 78% des restaurateurs estiment que le relèvement du plafond est une mesure inadaptée en raison du manque de rentabilité de ce mode de paiement et 70% pensent que le dispositif bénéficie avant tout aux émetteurs de titres restaurant.

Par ailleurs, si 86% des restaurateurs acceptent ce moyen de paiement, 48% expliquent qu'il s'agit d'une nécessité pour fidéliser la clientèle.

* Étude réalisée par l'institut Viavoice pour Worklife du 7 au 10 février 2022 auprès d’un échantillon de 1.053 restaurateurs affiliés à la Commission nationale des titres restaurant.

3 commentaires

  • 17 février 15:34

    L'idéal serait de supprimer tous ces pseudo avantages qui induisent de la contrainte administrative aux bénéficiaires et verser directement l'argent sur les comptes des salariés. Les intermédiaires émetteurs de titres se gavent grâce aux montants non dépensés par les salariés sur leurs chèques et cartes à usage réglementé et restreint.


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