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Une étude sur les jeunes et la santé réalisée en mai 2016 par OpinionWay, pour la mutuelle étudiante Smerep, nous éclaire sur leurs comportements face à la pandémie. Les jeunes Français se sentent peu concernés par les risques liés au virus. La sous-estimation du danger, les pratiques à risques, le manque d’information sont en cause.
Sida : pour 57% des étudiants, l'usage du préservatif n'est pas systématique / iStock.com - bagi1998
Des comportements à risques
Pour 57% d'étudiants et 42% de lycéens, le préservatif n'est donc pas systématique. Pour expliquer ces résultats, les jeunes gens se justifient à 76% par la stabilité de leur relation avec leur partenaire, à 16% parce que le préservatif leur procure moins de sensations et à 10% parce qu’ils sont gênés par ce moyen de protection. Cette prise de risque ne s’accompagne pas pour autant par une prise de conscience du caractère transmissible du virus. Les tests de dépistage sont en effet très peu réalisés. 70% des lycéens estiment ne pas avoir besoin d’en faire. 56% de ces derniers et 43% des étudiants ne font pas de dépistage quand ils changent de partenaire. Le manque d’information sur ce propos se révèle flagrant quand 26% d’étudiants ne savent pas où effectuer un dépistage alors que 14% de lycéens pensent que l’on guérit du Sida. Dans un autre sondage de 2016, réalisé par l’IFOP auprès de jeunes âgés entre 15 et 25 ans, les chiffres sont tout aussi alarmants. Ces données révélatrices du manque d’information sur les lieux de dépistage ou sur l’existence de traitements d’urgence, notamment chez les 15-17 ans, pointent l’insuffisance d’informations en milieu scolaire.
Un manque d’information
Le sondage IFOP met en évidence le manque de connaissances de la maladie chez les jeunes par rapport aux années précédentes. Si 82 % de la population ciblée se dit bien informée, ce chiffre est au plus bas depuis 2009. L’ignorance touche aussi aux modes de transmission du virus. 30 % des jeunes interrogés ont des représentations faussées de la maladie. Ainsi, ils sont 20 % à déclarer que le virus du sida peut se transmettre en embrassant une personne (15 % en 2015) et 15 % en s’asseyant sur un siège de toilettes publiques (13% en 2015). Face à ces lacunes, les pratiques à risques augmentent. 9 % des jeunes déclarent s’être exposés fréquemment à un risque de contamination, un pourcentage qui a progressé de 3 points en un an. En France, on estime à 11 % le nombre de découvertes de séropositivité chez les jeunes de 15-24 ans, un chiffre en augmentation de 24 % depuis 2007. Les associations de lutte contre le Sida, comme Sidaction, s’inquiètent sur le manque d’information et de prévention auprès des jeunes pour empêcher le développement de nouvelles contaminations.
Trucs et astuces
Plus de 35 millions de personnes sont aujourd’hui infectées dans le monde et 1 séropositif sur 4 ignore qu’il est porteur du virus. Avec 150 000 personnes séropositives, la France est l’un des pays les plus touchés en Europe. L’épidémie ne faiblit pas. L’accès aux traitements progresse moins vite que les nouvelles contaminations. En effet, pour 2 personnes démarrant un traitement antirétroviral, 5 autres sont infectées par le virus.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
Les choses ont donc bien change depuis ma generation (ado dans les annees 90), quand le spectre du SIDA (a l'epoque c'etait la mort assuree en quelques annees) nous hantait tous et poussait l'educatino nationale a faire des campagnes pro-capotte des le debut du college. Ca ne me serait pas venu a l'idee d'avoir une relation "sans" avec quelqu'un de non-sur (i.e. a peu pres n'importe quel partenaire sans certificat recent).Je ne suis pas sur que le nombre de partenaires importe, il en suffit d'un
2 commentaires
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