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Prix du gaz et du tabac, trêve hivernale... Ce qui change en novembre
information fournie par Le Figaro 30/10/2020 à 19:01

Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie à des millions de foyers français vont augmenter de 1,6% au premier novembre (Crédits photo : Pixabay - Andreas Lischka )

Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie à des millions de foyers français vont augmenter de 1,6% au premier novembre (Crédits photo : Pixabay - Andreas Lischka )

Ce mois de novembre est marqué par un nouvel isolement des Français. Mais d'autres changements sont également à prévoir. Voici ce qu'il faut savoir.

La nouvelle est tombée comme un couperet. Moins de six mois après la fin de mesures sanitaires inédites en France, Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi soir le reconfinement de la population. Depuis jeudi soir à minuit jusqu'au 1 er décembre a minima, le territoire entre à nouveau en confinement. Seuls les départements d'outre-mer bénéficient d'adaptations. En parallèle de cette nouvelle mesure sanitaire d'ampleur, d'autres échéances sont à prévoir pour le mois de novembre.

Le chômage partiel prolongé

Un changement de dernière minute, tout d'abord. Alors que le chômage partiel s'apprêtait à devenir moins généreux au 1er novembre, le gouvernement a annoncé mardi le report de cette mesure au 1er janvier 2021. Un virage dû au reconfinement. Car à l'origine, les salariés concernés ne devaient percevoir plus que 60% de leur salaire brut, soit 72% de leur rémunération nette. De leur côté, les entreprises devaient être remboursées à hauteur de 60% de ce qu'elles versaient à leurs salariés, contre 85% jusqu'alors.

Les salariés au chômage partiel resteront donc indemnisés à hauteur de 84% de leur salaire net (70% de leur brut) et le reste à charge à assumer par leur employeur sera maintenu à 15 %. Les secteurs protégés (hôtellerie, restauration, événementiel, etc.) verront également leurs aides inchangées jusqu'au 31 décembre 2020.

Hausse des tarifs réglementés du gaz

Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie à des millions de foyers français vont augmenter de 1,6% au premier novembre, en raison de la hausse des cours sur les marchés, a annoncé ce lundi la Commission de régulation de l'énergie (CRE). «C ette augmentation est de 0,4% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,9% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 1,7% pour les foyers qui se chauffent au gaz », précise-t-elle dans un communiqué. « Cette hausse pour le mois de novembre s'explique par les évolutions des prix du gaz sur les marchés internationaux et notamment sur le marché du gaz naturel liquéfié », ajoute le régulateur. La hausse aurait atteint 5,7% si un mécanisme de lissage n'avait pas été mis en place jusqu'en février pour limiter les évolutions trop brutales.

Augmentation des prix du tabac

Un arrêté du 28 septembre 2020 prévoit l'augmentation des prix de vente au détail des cigarettes, cigarillos, cigares et tabacs à rouler à partir du premier novembre. Selon les marques, le paquet de 20 unités passera de 9,50 € à 10 €, de 9,80 € à 10,30 € ou de 10 € à 10,50 €. En 2017, le gouvernement avait déclaré souhaiter que le prix moyen du paquet de cigarette atteigne 10 euros avant la fin 2020. Novembre est aussi le «mois sans tabac». Il s'agit d'une campagne publique de sensibilisation destinée à encourager l'arrêt du tabagisme.

Début de la trêve hivernale

Le mois de novembre est synonyme de baisse des températures et marque ainsi le début de la trêve hivernale. Cette mesure gèle les expulsions locatives jusqu'au 31 mars. Les locataires peuvent rester dans leur logement, même en cas de facture impayée.

Pendant cette période, le propriétaire est toutefois en droit d'engager une procédure d'expulsion. Si elle est ordonnée par le juge, elle sera effective dès la fin de la trêve.

Frais bancaires réduits pour les clients fragiles

À partir du 1er novembre, les frais bancaires des clients fragiles seront plafonnés à 25 euros par mois pendant une durée fixe de 3 mois, dès 5 irrégularités ou incidents au cours d'un même mois. Jusqu'à présent, la durée n'était que d'un mois. Un client est considéré comme fragile « s'il accumule 5 irrégularités ou incidents de paiement au cours d'un même mois et non plus seulement à la suite d'irrégularités de fonctionnement de compte ou d'incidents de paiement répétés pendant trois mois consécutifs, si son dossier de surendettement est en cours de traitement et non plus seulement s'il est en situation de surendettement, ou s'il est inscrit pendant 3 mois consécutifs au fichier de la Banque de France centralisant les incidents de paiement de chèques », précise le site du gouvernement.

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