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Pouvoir d'achat : ce que les associations de consommateurs veulent obtenir du gouvernement
information fournie par Le Figaro 11/05/2022 à 16:48

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire les reçoit à Bercy ce mercredi après-midi.

Alors que l'inflation a continué de grimper de 4,8% en avril et que la question du pouvoir d'achat a dominé la campagne présidentielle, le gouvernement planche sur un projet de loi de finances rectificative (PLFR) consacré au pouvoir d'achat – dit « loi pouvoir d'achat ». Ce projet de loi doit être examiné par le nouveau Parlement « dès que les députés seront élus », a annoncé le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, dimanche dernier. Ce mercredi, le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, reçoit à Bercy les représentants nationaux des associations de consommateurs.

Le pouvoir d'achat, priorité absolue du second mandat d'Emmanuel Macron

Étaient conviées l'UFC-Que Choisir, Familles Rurales (FR), l'Association de défense, d'éducation et d'information du consommateur (ADEIC), la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV), l'Association Force Ouvrière Consommateurs (AFOC) ou encore l'Association pour l'information et la défense des consommateurs salariés (INDECOSA-CGT).

Des mesures pour le pouvoir d'achat

Contactées par Le Figaro , les associations ont annoncé espérer des mesures en faveur du pouvoir d'achat, passant notamment par la pérennisation des aides exceptionnelles déjà en place. « Il faut une aide compte tenu du niveau des prix », avance Jean-Yves Mano, président de la CLCV, qui demande à ce que le « chèque énergie » de 100 euros accordé en avril à 38 millions de personnes en France soit pérennisé pour être versé « une fois par trimestre ».

Le pouvoir d'achat, «probablement la question sur laquelle on va avancer le plus rapidement», déclare Attal

Jean-Yves Mano appelle aussi de ses vœux la prolongation de la remise à la pompe de 18 centimes par litre de carburant, instaurée le 1 er avril et initialement valable jusqu'à la fin du mois de juillet seulement. « Il faut maintenir la remise pour tout le monde, pas seulement pour les gros conducteurs », ajoute Arnaud Faucon, secrétaire national de l'INDECOSA-CGT, qui craint de voir cette aide prolongée uniquement pour les professionnels de la route. La prolongation du bouclier tarifaire pour le gel du prix du gaz naturel est aussi évoquée par les représentants associatifs. Sur ces deux points, les associations devraient obtenir gain de cause, le gouvernement ayant annoncé à l'issue du conseil des ministres ce mercredi matin la prolongation jusqu'à la fin de 2022 de la remise à la pompe et du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie.

Le pouvoir d'achat, priorité absolue du second mandat d'Emmanuel Macron

L'INDECOSA-CGT demande aussi une TVA amoindrie sur un panier de produits de première nécessité et une revalorisation du taux du livret A. « Les taux sont si bas que les gens perdent de l'argent en épargnant », observe Arnaud Faucon. Par ailleurs, plusieurs associations espèrent une revalorisation symbolique de l'aide personnalisée au logement (APL), dont la baisse de 5 euros en 2017 avait provoqué une vive polémique. « Symboliquement, ça permet de couvrir le prix d'un paquet de pâtes », déclare Jean-Yves Mano.

L'exécutif ne devrait pas baisser la TVA sur les produits de première nécessité

Un meilleur dialogue avec l'exécutif

Autre volet de leurs revendications, les associations de consommateurs espèrent pouvoir construire de meilleurs rapports avec le ministère. « Nous demandons un interlocuteur dédié, car nous n'avons pas aujourd'hui de ministre de la Consommation », avance Patrick Mercier, président de l'ADEIC, qui veut pouvoir engager un dialogue privilégié avec le gouvernement. « Il nous faudrait un canal direct où l'on puisse dialoguer sans agressivité et sans démagogie », déclare-t-il. Les associations demandent en outre le gel voire l'augmentation de leurs subventions de fonctionnement, en baisse depuis plusieurs années. « Il faut absolument que Bruno Le Maire prenne en compte l'existence les associations de consommateurs et le bienfondé de leur existence », avance Chantal Huet, présidente de l'association Familles de France.

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