
Peut-on encore vivre de ses placements ? (© Shutterstock)
Accroître durablement sa pension ou ses revenus d’activité en puisant dans ses placements en maintenant son capital n’est pas aisé, mais c’est possible ! Nous vous proposons des stratégies adaptées à tous les profils d’investisseur, dans un contexte de fiscalité au plafond et de taux d’intérêt au plancher.
Faire un retrait de son assurance vieL’idéal est de disposer d’un contrat multisupport d’une durée supérieure à huit ans, puis de procéder chaque mois, voire chaque trimestre (c’est vous qui décidez en fonction des possibilités offertes par votre contrat) à des rachats partiels.
De la sorte, l’imposition sera limitée dans la mesure où les gains bénéficient d’un abattement annuel – hors prélèvements sociaux – de 4.600 euros (pour les personnes seules) ou de 9.200 euros (couples mariés ou pacsés).
Au-delà, selon l’option choisie par le bénéficiaire, les produits sont soumis à l’impôt sur le revenu ou à un prélèvement forfaitaire libératoire au taux réduit de 7,5% (versements réalisés avant le 27 septembre 2017).
Prenons le cas d’un célibataire qui souhaite retirer d’un contrat ouvert il y a dix ans une somme de 20.000 euros (composée de 12.500 euros en capital et de 7.500 euros en plus-value) : s’il a opté pour le prélèvement forfaitaire, il paiera un impôt de 217,50 euros ([7.500 – 4.600] x 7,5%), augmenté des 1.290 euros de prélèvements sociaux (7.500 x 17,2%) s’ils n’ont pas déjà été prélevés.
Au total, le taux de pression fiscale ne représentera que 7,5% de la somme rachetée (1.507,5 : 20.000).
Sortir en rente défiscalisée d’un PEAAprès cinq ans de détention, la sortie en capital
4 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer