L’implication de l’humoriste dans un accident de la route a compliqué la vente de sa propriété, en Seine-et-Marne. Pierre Palmade a comparu mercredi devant le tribunal correctionnel de Melun.
Pierre Palmade était jugé mercredi pour l’accident de la route qui a grièvement blessé quatre personnes, dont une femme enceinte qui a perdu son bébé, le 10 février 2023. Sa maison, située dans le village de Cély-en-Bière, en Seine-et-Marne (77), à 45 kilomètres de Paris, avait à l’époque fait l’objet d’une perquisition pendant plusieurs heures alors qu’elle était en vente. Des gendarmes étaient à la recherche de drogues, l’humoriste ayant été testé positif à la cocaïne. La vente a alors été bloquée pendant plusieurs mois, une enquête étant en cours.
La demeure prend la forme d’un corps de ferme lui appartenant depuis 2017. Elle était à vendre pour 1,36 million d’euros. La propriété en pierres s’étend sur plus de 400 mètres carrés et comprend 6 chambres dont une suite parentale avec dressing. Cerise sur le gâteau, une salle de cinéma complète le bien. Le corps de ferme a été rénové et comporte un chauffage piloté, du double vitrage et des radiateurs thermostatiques, qui permettent de régler la puissance du radiateur en fonction de la température. Une piscine chauffée agrémente la propriété.
Un «fiasco» pour la vendre
L’acteur souhaitait vendre cette bâtisse pourtant charmante. Il confiait: « Il me faut savoir fuir cette maison quand je m’ennuie, elle peut être dangereuse, miner le moral parce qu’elle me rappelle à ma solitude ». Ce serait chose faite depuis l’été dernier. Les nouveaux propriétaires se sont installés discrètement dans les lieux, qui devraient rester une résidence secondaire, selon Le Parisien . Un permis de construire affiché devant la demeure mais qui a été retiré, précisait que des extensions étaient prévues, pour un agrandissement prévu de la surface au plancher de 167 mètres carrés. La maison serait partie au prix.
Quel est le profil des acquéreurs? Les ouvriers sur place restent muets et l’agence immobilière qui a géré la vente du bien, L’Angélus de Barbizon, ne veut pas non plus d’exprimer sur le sujet. Contacté par Le Figaro , l’agent immobilier explique être « sous confidentialité » et assure que « c’était un accident grave mais la maison n’a rien à voir là-dedans. Elle est sous le feu des projecteurs des médias et est devenue très connue. Ça a été un fiasco pour la vendre », regrette l’agent immobilier.
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