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Pénurie de carburants : y-a-il un risque pour le week-end de Pâques ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 05/04/2023 à 11:58

La situation, notamment en Ile-de-France devrait s'améliorer en cours de semaine. (planet_fox / Pixabay)

La situation, notamment en Ile-de-France devrait s'améliorer en cours de semaine. (planet_fox / Pixabay)

A l'approche du week-end de Pâques et des vacances, les automobilistes craignent une pénurie d'essence alors qu'une importante partie des stations-service d'Ile-de-France est encore en rupture de sans-plomb.

Au niveau national, le taux de rupture partiel des stations n'est plus qu'à 9 %, mais la situation est-elle suffisamment sereine pour permettre aux Français de voyager l'esprit tranquille pour le week-end de Pâques ? La situation, notamment en Ile-de-France devrait s'améliorer en cours de semaine, mais gare à la flambée des prix à venir, rapporte BFM TV .

Des difficultés surtout pour le sans-plomb en Ile-de-France

Si des raffineries sont « toujours bloquées par des grèves » dans le cadre des protestations contre la réforme des retraites, selon Olivier Gantois, président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP Énergies et Mobilités), la situation s'est améliorée dans les premières régions touchées par les ruptures telles que la Loire-Atlantique et les Bouches-du-Rhône. Mais un véritable retour à la normale risque de se faire attendre. Lundi 3 avril au soir, trois des six raffineries françaises n'expédiaient toujours pas de carburant : celles de Donges, de Gonfreville-L'Orcher et de Port-Jérôme-Gravenchon.

En Ile-de-France, où environ un tiers des sites manquait d'au moins un carburant, la situation a commencé à s'améliorer, notamment sur le diesel. L'approvisionnement avec ce carburant ne poserait « pas plus de problèmes qu'au niveau national. On est aux alentours de 9 à 10 % de stations en difficulté » , confirme le responsable de l'UFIP-EM. La pénurie de l'essence sans-plomb serait, elle, beaucoup plus critique : « On avait environ 39 % de stations en difficulté ce lundi soir en Île-de-France » .

Une flambée des prix à venir

La région francilienne était particulièrement touchée, car une partie du carburant avait été envoyée en priorité vers les aéroports parisiens, déjà touchés par la grève des contrôleurs. Mais le réapprovisionnement des dépôts d'Ile-de-France en sans-plomb serait en cours : « A partir de ce moment-là, elle sera envoyée très rapidement par camion-citerne vers les stations-service » .

Si la pénurie peut se réduire dans les prochaines semaines, les prix à la pompe pourraient, eux, continuer de grimper. Le week-end dernier, huit pays de l'OPEP+ dont l'Arabie saoudite, la Russie ou encore les Émirats arabes unis ont annoncé qu'ils allaient diminuer leur production de plus d'un million de barils par jour jusqu'à fin 2023. Ces pays espèrent ainsi anticiper l'impact d'une croissance chinoise au ralenti et d'une situation économique mondiale difficile. La hausse du prix du baril pourrait se traduire par une augmentation de 3 à 4 centimes par litre de carburant à la pompe d'ici une dizaine de jours, a précisé Olivier Gantois.

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