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Morbihan : un élevage de lapins épinglé par L214 à la veille d'une discussion à l'Assemblée nationale
information fournie par Le Figaro 29/09/2020 à 23:01

Les images de l'association montrent 40.000 lapins élevés en cage qui cohabitent dans le noir complet. Une proposition de loi sur l'élevage intensif va être examinée en Commission à l'Assemblée nationale.

Ce sont de nouvelles images choquantes que dévoile ce mercredi l'association de défense de la cause animale L214. Dans le Morbihan, à Augan, un élevage intensif de plus de 40.000 lapins « enfermés dans de petites cages sur un sol grillagé » est épinglé. Sur ces images, les lapins sont entassés, certains sont blessés, d'autres morts et tous cohabitent dans le noir permanent. « C'est un des plus gros élevages de France », assure au Figaro Sébastien Arsac, porte-parole et cofondateur de l'association. Plus de 300 lapins meurent là-bas chaque semaine, selon L214.

Cette nouvelle enquête de l'association s'inscrit dans l'actualité. En effet, jeudi 1er octobre, l'Assemblée nationale entame l'examen en commission d'une proposition de loi déposée par le groupe Écologie Démocratie Solidarité (EDS). Celle-ci comporte des mesures relatives à la sortie de l'élevage intensif et de l'élevage en cage. Les défenseurs de ce texte souhaitent aussi interdire certaines pratiques de chasse. Il passera le 8 octobre dans l'Hémicycle. « C'est pour appuyer les discussions et le vote à l'Assemblée qu'on s'est hâté de sortir ces images, pour que les députés aient l'image de l'élevage intensif en tête », explique Sébastien Arsac.

Pour lui, les deux points les plus importants de ce vote sont la sortie des cages d'ici 2030. Depuis quelques années, plusieurs efforts sont déjà faits en la matière. Il y a peu, entre 8 et 9 poules pondeuses sur 10 étaient élevées en cage, se souvient Sébastien Arsac. Aujourd'hui, moins de la moitié le sont.

Ensuite, les députés se poseront la question de la sortie de l'élevage intensif pour 2040. « La première phase serait déjà de ne plus en construire », espère-t-il. « C'est pragmatique, c'est faisable, ce n'est pas la lune », ajoute le porte-parole. Il se satisfait de voir de nombreuses avancées depuis quelques années. « On rattrape le retard, clairement », note-t-il. Il cite par exemple l'interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques itinérants, tout juste annoncée, ou la fin de l'élevage de visons d'Amérique pour leur fourrure. « Il y a un grand écart entre les pratiques réelles et les attentes des consommateurs », conclut Sébastien Arsac.

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