
Contravention après contravention, les autorités ont réclamé 6 000 euros au total à la victime de cette usurpation d'identité. (Illustration) ( JACLOU-DL / Pixabay)
Depuis plusieurs mois, une étudiante vivant à Montpellier (Hérault) est victime d’une usurpation d’identité. Une personne voyage en train sans payer de billet et donne l'identité de la victime au moment des contrôles. Depuis presque deux ans, l'étudiante reçoit régulièrement des contraventions salées à payer.
Une jeune femme de 20 ans résidant à Montpellier (Hérault) est victime depuis plusieurs mois d’une usurpatrice d’identité. Une autre personne se sert de son nom pour voyager en train sans acheter de billet, surtout dans le sud de la France. Et l'étudiante reçoit régulièrement des contraventions à payer, rapporte Midi Libre .
6 000 euros de contraventions
Selon la jeune fille, tout a commencé fin août 2021. Elle ne comprend pas comment l'usurpation s'est faite, elle qui n'a jamais perdu ses papiers, et soupçonné quelqu'un de son entourage, proche ou éloigné. Le résultat est le même : c'est à elle de payer tous les voyages frauduleux effectués en son nom.
« Depuis le 1er juillet 2022, j’ai reçu à mon adresse personnelle trente-cinq amendes à 144 euros qui sont, à chaque fois, majorées à 300 euros » , explique-t-elle. Au total, les autorités lui réclament 6 000 euros depuis le début de l'affaire. À chaque fois, l'étudiante doit prouver qu'il ne s'agit pas d'elle pour s'exonérer de la contravention.
La SNCF informée
Deux plaintes ont été déposées le 1er juillet et le 16 décembre 2022, sans résultat pour le moment. L'étudiante a jusqu'ici pu prouver à chaque fois qu'elle n'était pas la passagère illégale des trains. Mais la situation reste intenable pour la jeune femme, qui a écrit au procureur de la République, au tribunal judiciaire de Nîmes et à la direction régionale de la SNCF.
Un courrier a également été envoyé au médiateur de la SNCF, dans l'espoir que son nom soit diffusé chez les contrôleurs et que l'usurpatrice puisse – enfin – être arrêtée. De son côté, la SNCF a assuré se « saisir du problème et mettre en œuvre des actions pour résoudre le problème, aussi rapidement que possible » . La fraudeuse risque jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.
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