
La hausse la plus forte des loyers enregistrée en 2023 est à Saint-Étienne, avec des prix en augmentation de 7,1 %. (illustration) (Mastersenaiper / Pixabay)
Si le marché immobilier s'effondre en France dans le secteur de la vente, ce n'est pas le cas du côté de la location. Les loyers perçus par les propriétaires dans les grandes villes ont augmenté de 3,1 % en moyenne sur un an en janvier 2024, selon la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) rapporte Capital . Le site d'information a examiné les prix dans les 38 plus grandes villes afin de déterminer où ces loyers étaient les plus élevés et où la hausse était la plus significative.
Des écarts de prix et de hausse partout en France
C'est évidemment dans la capitale que le prix de la location est le plus élevé, à 27,6 euros par mètre carré. Les loyers y ont augmenté de 1,7 % en un an. À Nice, deuxième du classement, le loyer au mètre carré n'est que de 16,9 euros mais la hausse enregistrée est de 4,5 %. Elle est suivie d'Annecy, 15,6 euros le mètre carré et 3,2 % de hausse, de La Rochelle, 15,4 euros le mètre carré et une augmentation de 6 %, et Lille, 14,4 euros le mètre carré et 2,9 % de hausse.
Concernant les plus fortes progressions des loyers sur un an, c'est à Saint-Étienne que la hausse est la plus forte : 7,1 %. Toutefois, les loyers y restent très bas, à 9 euros le mètre carré. La ville est suivie de La Rochelle (+6 %), Perpignan (+5,9 %), Mulhouse (+5,8 %) et Le Mans (5,6 %). Dans ces trois villes, le prix de la location tourne autour des 11 euros.
Deux marchés qui s'influencent
Dans 15 des villes étudiées, la hausse des loyers est supérieure à la moyenne nationale. Les statistiques montrent aussi qu'il n'existe pas de lien entre le prix des biens immobiliers et le prix des loyers. À Grenoble par exemple, les loyers sont plus élevés qu'à Toulouse et Rennes alors que le prix au mètre carré pour l'achat y est bien inférieur, pointe Capital .
Comment expliquer la situation ? Si le marché de la vente immobilière et le marché locatif sont différents, ils restent cependant interconnectés. « Avec le blocage du marché de la transaction, la pénurie de biens à vendre s’accompagne désormais d’une pénurie de biens à louer » , explique Loïc Cantin, président de la FNAIM. Les propriétaires ont ainsi plus de marge de manœuvre pour augmenter les prix face à la forte demande.
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