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Le pouvoir d’achat des futurs retraités va baisser, voici pourquoi
information fournie par Boursorama avec Newsgene 13/12/2022 à 11:17

Avec la baisse du taux de remplacement, le niveau de vie des retraités s'en trouve affecté de manière négative. (wir_sind_klein / Pixabay)

Avec la baisse du taux de remplacement, le niveau de vie des retraités s'en trouve affecté de manière négative. (wir_sind_klein / Pixabay)

Le dernier rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (Cor) met en évidence que l'écart entre le dernier revenu et le niveau de la pension de retraite ne cesse de se creuser. Avec ce taux de remplacement qui diminue, le niveau de vie des retraités est en baisse.

Le taux de remplacement, qui représente l'écart entre le dernier revenu et le niveau de la pension, est en baisse génération après génération. C'est ce que révèle le dernier rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (Cor), rapportent nos confrères de Capital .

Un écart qui ne cesse de se creuser

« L'évolution des pensions est moins dynamique que celle des salaires en fin de carrière » , explique le document. De ce fait, le niveau de vie des retraités s'en trouve affecté de manière négative, que ce soit pour les salariés du privé ou du public.

« Le taux de remplacement médian diminue de presque 5 points entre les générations 1938 et 1948, passant de 79,2 % à 74,5 % » , détaille le Cor. Par la suite, le taux de remplacement médian de la génération 1950 est de 73,8 % dans le public et de 74,8 % dans le privé.

Un niveau de vie des retraités en recul

Concrètement, pour un salarié non-cadre qui a travaillé dans le privé et né dans les années 1940, sa pension de retraite correspond environ à 80 % de son dernier salaire, mais ce taux chute à 75 % pour les personnes nées dans les années 1950, aux alentours de 70 % pour ceux nés dans les années 1960 et il passe ensuite sous les 70 % pour la génération 2000.

Cette diminution est encore plus significative dans le public, notamment en raison de l'augmentation de la part des primes dans la rémunération, ces dernières n'étant pas prises en compte pour le calcul de la pension de retraite. De ce fait, le niveau de vie des futurs retraités sera en recul par rapport aux salariés actifs.

7 commentaires

  • 18 décembre 10:40

    35h, 5° semaine de vacances, chomage indemnisé, conger divers, jours fériés religieux (une aberration quand on nous parle laïcité 24h/24). On travaille de moins en moins, et de moins en moins longtemps. Productivité qui stagne, en partie du fait de l'insécurité (un garde de sécurité ne produit rien dans une entreprise, mais il en faut de plus el plus). Administration pléthorique peu productive... Pas étonnant que l'avenir soit gris..


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