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Le « flex office », pour ou contre ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 11/04/2021 à 08:30

« Open space », « co-working », « desk sharing », « flex office »… De nos jours, mieux vaut parler un minimum anglais pour comprendre le vocabulaire professionnel. Mais au fait, qu’est-ce que le « flex office » ?

Le « flex office », pour ou contre - iStock-PeopleImages

Le « flex office », pour ou contre - iStock-PeopleImages

« Flex office » : de quoi parle-t-on ?

« Flex office » peut être traduit par « bureau flexible ». On parle de bureaux flexibles quand les salariés n’ont pas de poste de travail attitré. Ils peuvent ainsi travailler dans une salle de réunion, dans un bureau vide mais aussi dans un café ou encore à la maison. C’est d’ailleurs ce qui différencie le « flex office » du « desk sharing ». Avec le « desk sharing », les salariés restent au sein de l’entreprise. Comment est né le « flex office » ? Cette tendance venue des États-Unis est la conséquence de plusieurs constats. Premièrement, de plus en plus de métiers sont digitalisés ce qui permet de travailler d’à peu près n’importe où. Deuxièmement, un nombre croissant de travailleurs cherche à allier travail et confort. Enfin, beaucoup d’espaces sont inutilisés dans les entreprises (employés en RTT ou en mission extérieure, congés…).

Avantages et inconvénients du « flex office »

Selon une étude menée par Deskeo et publiée en mars 2021, 55 % des sociétés interrogées se disent prêtes à passer au « flex office ». Suez mais aussi la Société Générale ont d’ores et déjà opté pour cette façon de travailler. Mais quels sont les avantages et les inconvénients de cette solution ? Du côté des avantages, citons la réduction des coûts, la possibilité de réaménager l’espace de façon plus efficace et l’amélioration de la communication entre les différents services. Enfin, les salariés vivent une expérience de travail plus agréable. Du côté des inconvénients, l’étude menée par Deskeo met en évidence les problèmes rencontrés par les firmes ayant voulu passer au « flex office ». Elles expliquent ainsi, pour un tiers d’entre elles, que la transition a été compliquée. Leurs salariés se plaignent notamment de la « dépersonnalisation » des locaux.

Le « flex office » en pratique

Avant de passer au « flex office », il convient de suivre quelques étapes. Pour commencer, il faut réfléchir aux besoins de votre entreprise et à ce que lui apporterait réellement cette solution. Consultez également vos salariés et voyez qui est pour et qui est contre le « flex office ». Proposez-leur de tester la solution. Si elle leur convient, adoptez-la, si elle ne leur convient pas, retentez l’expérience plus tard. Ne cherchez pas à passer immédiatement au 100 % « flex office », la transition doit se faire en douceur. Et vérifiez plusieurs points : ratio salariés/postes de travail, horaires des salariés/collaborateurs, jours de télétravail des salariés/collaborateurs... « Cette organisation spatiale paraît occulter un point important : l’appropriation de l’espace par les salariés. [...] Or, l’appropriation ne se résume pas uniquement à la fréquentation, même très régulière, d’un endroit particulier : elle passe aussi - et surtout - par la territorialisation de son espace à soi » explique Delphine Minchella. Pour que vos salariés se sentent bien, pensez à créer une salle de détente ou encore à leur proposer des tableaux d’affichage où ils pourront épingler idées, citations, photographies et autres.

2 commentaires

  • 12 avril 08:47

    Suite Par contre avec une situation sanitaire comme aujourd'hui, bon moyen de contamination avec les changements de poste de travail. Et quand on passe bcp de temps en visio, soit on embête bcp ses voisins soit il faut avoir de bulles d'isolation et dans ce cas on reperd les m2 gagnés. Au final qui y gagne.. ?


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