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Le concierge licencié menace de se suicider si on l’expulse de son logement
information fournie par Le Figaro 25/01/2023 à 06:00

À Toulouse, après son licenciement, un concierge a été sommé par la justice de quitter son logement. Avec son épouse, il exerce un chantage au suicide depuis des mois.

Dans les affaires d'expulsion, les préfectures rechignent souvent à intervenir lorsqu'elles craignent des troubles à l'ordre public. C'est généralement le cas dans les dossiers impliquant des familles avec enfants. Dans cette affaire évoquée par La Dépêche du Midi , c'est une autre menace qui a incité les autorités à suspendre l'expulsion ordonnée par la Justice. Le couple occupant les lieux s'est barricadé sur place et menace de se suicider en cas d'intervention. Selon le récit de La Dépêche, cette triste histoire prend sa source dans le licenciement pour faute grave du concierge d'une résidence toulousaine comptant 90 logements. Il lui était notamment reproché des manquements dans son travail et des écrits diffamatoires distribués dans les boîtes à lettres des résidents de l'immeuble.

À partir de là, le sexagénaire et son épouse se sont retranchés dans le logement, barricadant l'entrée avec des meubles et des béquilles, alors que la justice avait réclamé leur expulsion. L'affaire dure depuis plus d'un an et le dossier doit également être traité par les prud'hommes en mars. L'expulsion avait pourtant été programmée en octobre dernier mais les époux avaient menacé de se suicider devant les forces de l'ordre, une lame de couteau pointée sur la carotide. L'opération a été alors stoppée et rien n'a été entrepris avant le début de la trêve hivernale . Un chantage payant qui a le don d'exaspérer l'agence en charge de la gestion de cette copropriété.

Des milliers d'euros de préjudice

Car en attendant, les frais s'accumulent. Chaque mois, ce sont 600 euros qui doivent être versés pour le logement du nouveau concierge en plus des 810 euros du logement occupé illégalement par l'ex-concierge. Et à cela s'ajoutent 7100 euros de frais de justice, selon les chiffres dévoilés par La Dépêche. En tout cas, la préfecture ne ferme pas la porte à une expulsion du couple à l'issue de la trêve hivernale (le 1er avril). Mais rien n'empêche le duo de réitérer ses menaces, le concierge ayant notamment promis de se couper les doigts avant de se trancher la gorge en cas d'intervention des forces de l'ordre.

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