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L’une des tours en bois les plus hautes du monde se trouve à Bordeaux
information fournie par Le Figaro 18/06/2021 à 06:00

La plus haute tour en bois de France culmine à 54 mètres de haut, à 5 minutes de la gare Saint-Jean avec vue sur la Garonne pour les plus chanceux.

Hypérion. Quoi de plus naturel que de donner à l’une des plus hautes tours en bois du monde, le nom de l’arbre le plus grand de la planète, culminant à 116 mètres de haut. Cet édifice, qui vient d’être livré deux ans après le début des travaux - ralentis par le Covid-19 -, est aussi le plus haut de ce genre en France, devant celle de Strasbourg qui s’élève à plus de 38 mètres. Située à Bordeaux, à 5 minutes de la gare Saint-Jean (voir la carte ci-dessous) , cette tour s’élève à 54 mètres, soit 30 de moins qu’un édifice similaire livré il y a deux ans en Norvège.

Construit en pin, en provenance des forêts de Corrèze, l’édifice (au centre sur notre illustration principale) aurait même pu s’élever trois mètres plus haut dans le ciel girondin. Mais le code de la construction en a voulu autrement. Pour respecter la sécurité incendie, Hypérion, qui a fait appel au maximum à la fabrication dans une usine - 1500 composants préfabriqués et assemblés en 5 mois - disposera donc de 16 et non pas de 17 étages. « C’est un vrai défi technique qu’il a fallu relever, à savoir démontrer qu’il est possible de faire jaillir un immeuble en bois en centre-ville, dans un quartier vivant », explique Jean-Paul Viguier, l’architecte qui a imaginé cette tour d’habitation de plus de 6600 m².

Le concepteur du siège de France Télévisions à Paris aime à souligner que « nous avons décroché toutes les certifications nécessaires et les normes de sécurité ». Et le groupe Eiffage qui a construit Hyperion de rappeler la faible empreinte climatique que laisse le bois, vanté également pour sa résistance au feu. « Sur l’ensemble de son cycle de vie, l’immeuble permettra l’économie de près de 15 tonnes de CO 2 par logement, soit l’équivalent de 206.000 kilomètres parcourus par une voiture en ville ».

Au total, ce sont 182 logements - dont 62 logements sociaux -, répartis dans la tour (100) et dans un autre immeuble d’habitation avoisinant de plus de 5700 m² (82) qui sont récemment sortis de terre. Du studio au 5-pièces avec loggias, balcons et terrasses et vue sur la Garonne pour les plus chanceux. Coût total? 50 millions d’euros. « Plus de 90% des logements ont déjà été livrés et 46% d’entre eux sont occupés par leurs propriétaires », précise Hervé Lapastoure, directeur d’Eiffage Immobilier Sud Ouest, maître d’ouvrage. Une petite dizaine d’appartements reste donc à vendre. Parmi eux, un 48 m² à 310.000 euros, soit près de 6500 euros le m². Un sacré tarif dans un quartier où le m² se négocie plutôt autour de 4000 euros en moyenne, selon Meilleurs Agents. Deux 3-pièces (entre 69 et 81 m²) sont disponibles entre 430.000 et 505.000 euros. Là encore, la barre des 6000 euros le m² est largement dépassée.

En revanche, les 10 T4, prisés par les familles, sont plus abordables, en tout cas plus dans la moyenne du marché bordelais: entre 333.500 et 524.000 euros pour des appartements de 77 à 100 m², soit entre 4300 et 5240 euros le m². « Nous souhaitons faire revenir 30 à 40.000 habitants d’ici 2030 et notamment les familles à Saint-Jean Belcier qui ne doit pas être un quartier de passage . Nous devons régénérer nos territoires et notamment le sud de Bordeaux qui est sous-investi », affirme Alexandre Villatte, directeur général adjoint de Bordeaux Euratlantique qui veut « lutter contre l’étalement urbain et la spéculation immobilière ».

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