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L’épargne et la retraite, des sujets de préoccupation majeure pour les indépendants
information fournie par Mingzi 17/05/2022 à 09:09

(Crédits: Fotolia)

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L'épargne et la retraite sont deux sujets de préoccupation majeure pour les indépendants. Une enquête du Cercle de l'épargne permet de faire le point sur les attentes et préoccupations des TNS dans ce domaine.

Fin 2018, on comptait en France quelques 3,3 millions de personnes exerçant une activité non salariée (travailleurs indépendants). Cette notion couvre une grande variété de statuts et d'activités : professions libérales (architectes, médecins, psychologues, formateurs indépendants, experts- comptables...) ou assimilées (consultants, rédacteurs, graphistes...), exploitants agricoles, artisans, commerçants et dirigeants de sociétés. Quelles sont les attentes et préoccupations de ces populations en matière de placements et de protection sociale ?

Un taux d'épargne plus élevé que la moyenne

Les travailleurs indépendants ont une propension à épargner plus élevée que la moyenne des Français : 72 % des artisan-commerçants et 87 % des libéraux déclarent mettre de l'argent de côté, contre 70 % en moyenne. Cette capacité d'épargne des non-salariés tient au fait qu'ils disposent en moyenne de revenus plus élevés que le reste de la population (Selon l'INSEE, 35.660 euros contre 22.930 euros pour l'ensemble de la population et 21.460 pour les salariés du secteur privé).

L'épargne de précaution et la préparation de la retraite constituent le premier moteur de l'épargne. Cela s'explique par la nécessité de compenser une couverture sociale professionnelle plus faible que celle des autres catégories d'actifs.

Lire aussi: Comme plus de 3 millions d'épargnants, profitez des avantages fiscaux du PER

Un patrimoine plus important et plus diversifié que la moyenne

Le patrimoine brut des indépendants s'élève en moyenne à 578.200 euros, contre 221.200 euros pour le reste de la population. Ils représentent 43 % des ménages se situant parmi les 10 % des ménages ayant les patrimoines bruts les plus élevés et atteignent même 62 % des 1 % de ménages les mieux dotés.

Les artisans disposent, en moyenne, d'un patrimoine brut total de 367.200 euros quand celui des commerçants s'établit à 536.000 euros, soit près de deux fois moins que celui des ménages exerçant une profession libérale avec 1.059.200 euros.

Cette surreprésentation des non- salariés dans le haut de la distribution de patrimoine tient à l'importance du patrimoine professionnel : celui-ci représente, en moyenne, près de 26 % de leur patrimoine total.

Les ménages indépendants sont près de 76 % à posséder leur résidence principale contre 55 % des autres ménages. Entre 24 et 46 % des non-salariés sont multipropriétaires quand seuls 15 % des autres ménages sont dans ce cas.

En matière de placements financiers, ils plébiscitent l'assurance vie et les actions : les non-salariés sont, avec les cadres, les principaux détenteurs d'actions et d'assurance vie. En moyenne, 45,3 % des non-salariés déclarent être en possession d'une assurance vie (contre 37,3 % en moyenne) et près de 1 sur 4 détiendrait des valeurs mobilières (contre 14 % en moyenne).

Les indépendants et la retraite

La retraite constitue davantage un sujet d'inquiétude pour les artisans et commerçants que pour les professions libérales, même si ces derniers y accordent néanmoins de l'importance.

Selon l'enquête 2022 menée par Le Cercle de l'épargne, 67 % des artisans-commerçants considèrent les pensions insuffisantes quand 63 % des professionnels libéraux et 66 % de l'ensemble des Français pensent de même. Ces chiffres illustrent des niveaux de pensions très différents selon les statuts. Fin 2019 selon la DARES, le montant mensuel de droit direct des non-salariés affiliés à la sécurité sociale était de 1.190 euros contre 1.500 euros pour l'ensemble des retraités et 2.400 euros pour professions libérales.

La moindre inquiétude des professions libérales vis-à-vis de leur condition de vie à la retraite tient également à leur capacité à épargner supérieure à celle de l'ensemble des Français. Ils sont, avec les cadres supérieurs, ceux qui épargnent le plus en vue de la retraite (74% contre 52% de l'ensemble des Français et seulement 47% des artisans-commerçants).

Les indépendants sont les plus enclins à travailler jusqu'à 65 ans pour améliorer leur pouvoir d'achat une fois à la retraite : 62 % des professions libérales, 55 % des artisans-commerçants contre 42 % pour l'ensemble de la population. Cela tient au fait qu'en moyenne, les indépendants partent plus tardivement à la retraite que les autres actifs : en 2019, l'âge moyen de départ à la retraite est de 63,1 ans pour les artisans et 64,1 ans pour les commerçants. Il est encore plus élevé chez les professions libérales.

2 commentaires

  • 17 mai 11:34

    les indépendants sont inquiets, ils sont et ont voulu être indépendants donc qu'ils assument et se font une retraite, ou qu'ils capitalisent - faut il rappeler que les indépendants avaient crée ce RSI - régime social/sécurité sociale des indépendants quand on leur a proposé d'intégrer la SECU des salariés à conditions de payer leurs cotisations bien sur (parts patronale et salariée) ils ont trouvé que c'était trop cher, on a/ils ont vu le résultat.


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