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Immobilier : quelle plus-value peuvent espérer les Lillois qui ont acheté il y a dix ans ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 18/12/2023 à 16:36

Les prix de l'immobilier ont augmenté de 32 % à Lille entre 2013 et 2023. (illustration) (DEZALB / Pixabay)

Les prix de l'immobilier ont augmenté de 32 % à Lille entre 2013 et 2023. (illustration) (DEZALB / Pixabay)

Les propriétaires qui ont acheté leur résidence principale à Lille (Nord) en 2013 peuvent-ils faire une plus-value en la revendant aujourd'hui ? Oui, selon une étude de Zefir, si l'on prend en compte les loyers économisés durant ces dix années.

Il est parfois difficile de déterminer les perspectives de plus-value dans le domaine immobilier. Une étude financière de Zefir, un service de vente immobilière multi-agents, se penche sur la plus-value réalisable pour un appartement acheté il y a 10 ans à Lille (Nord), rapporte Lille Actu .

Le coût du crédit a considérablement augmenté

Cette étude s'intéresse à l’achat et à la vente d’un appartement en résidence principale, avec une surface moyenne de 60 m². Un bien « pouvant représenter un premier achat immobilier moyen en milieu urbain » , peut-on lire. La plus-value nette réalisée après la vente a été calculée en prenant en compte l’évolution des prix dans la ville, le taux d’intérêt au moment de l’achat, mais aussi les loyers économisés depuis l’année d’achat du bien.

En prenant seulement en compte le prix de vente actuel, le coût d’achat initial, et le coût du crédit avec assurance, il apparaît que les vendeurs qui ont fait leur achat immobilier il y a 10 ans réalisent une moins-value s’ils vendent en 2023. En effet, si les prix de l’immobilier ont augmenté de 32 % à Lille, les prix du crédit ont suivi. En moyenne, la moins-value constatée est de l’ordre de 20 %, soit environ 35 000 euros.

Une plus-value

Néanmoins, dans le cas d’une résidence principale, il faut également prendre en compte les loyers économisés pendant cette période. En ajoutant cette donnée, alors les vendeurs réalisent une plus-value de l’ordre de 28 %, soit 50 000 euros. Elle est moins importante qu’à Bordeaux (+50 %), mais plus importante qu’à Paris (+13 %).

Reste que dans tous les cas, la remontée des taux d’intérêt entamée depuis deux ans a mis un coup d’arrêt au marché immobilier. Une situation qui devrait s’améliorer d’ici février ou mars 2024, selon Zefir avec une stabilisation, voire une baisse des taux.

4 commentaires

  • 18 décembre 19:12

    Baisse des taux en mars 2024 ... mais qu'est ce que vous êtes marrant -)

    L'inflation n'est pas encore jugulé ..... il faudrait plusieurs mois de baisse de l'inflation pour envisager une baisse des taux .... Pour les plus optimistes ce sera en 2025

    ET ENCORE LES TAUX NE reviendront plus à 1% ....... mais se stabiliseront plûtot à 3 % car l'argent gratuit c'est fini .....


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