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Immobilier : les maisons et les appartements à louer se font de plus en plus rares
information fournie par Moneyvox 24/01/2024 à 14:06

(Crédits photo: ©  franz massard - stock.adobe.com)

(Crédits photo: © franz massard - stock.adobe.com)

Vous êtes à la recherche d'un logement en location ? Appartements et maisons à louer se font de plus en plus rares. Pourquoi les difficultés à trouver un bien pour y emménager n'ont de cesse de s'amplifier ?

Parvenir à louer un bien pour y vivre est-il devenu mission impossible ? De nombreux professionnels du secteur de l'immobilier locatif s'accordent à dire que trouver un logement en location est de plus en plus difficile. Un constat qui est aussi confirmé par les chiffres de l'Observatoire de l'offre et de la demande locative, du site LocServive.fr. Mais comment expliquer de telles difficultés à se loger lorsque l'on est locataire ? Retour sur un phénomène qui concerne toute la France, et en particulier les grandes agglomérations.

Le top 4 des villes où trouver une location relève du miracle

6 mois en moyenne : tel est le délai nécessaire pour trouver un studio à louer selon l'Observatoire de l'offre et de la demande locative du site LocService.fr. Et dans certaines villes, il est nécessaire de se montrer encore plus patient. C'est particulièrement le cas pour Rennes, qui arrive en tête du classement des villes les plus tendues en matière de location immobilière, avec un score de tension locative de 9,79. Un chiffre qui est issu du ratio entre le nombre de candidats locataires sur une zone, et le nombre d'offres de locations sur cette même zone.

La ville de Rennes se place ainsi devant Lyon, avec un score de 9,76, et Annecy (8,83), mais également devant la capitale. Paris occupe donc la quatrième place du top des villes où le marché de la location est le plus tendu, avec un score de 7,18. Pour comparaison, la moyenne nationale est de 3,35 au titre de l'année 2023, soit plus de 3 locataires potentiels pour chaque annonce d'appartement ou de maison à louer publiée. En 2022, la moyenne était de 2,71, soit une hausse de plus de 23 % en seulement un an.

Trouver un logement à louer est donc de plus en plus difficile, et ce pour plusieurs raisons, que Delphine Herman, directrice des relations extérieures et des projets transverses chez Guy Hoquet, résume ainsi : "Dans certaines régions, on estime que l'offre a baissé de 34 %, quand la demande a augmenté de 66 %". Résultat ? Avec plus de candidats locataires, et moins de logements proposés, le marché de l'immobilier locatif se tend.

A lire aussi : Location immobilière : dès 2024, le calendrier des interdictions liées au DPE devra être affiché

Hausse de la demande et baisse de l'offre : pourquoi louer est-il devenu aussi difficile ?

Face à nombre d'appels trop important à gérer pour chaque petite annonce publiée, certaines agences immobilières ont fait un choix radical, comme l'explique au Figaro Charles Marinakis, président du groupe Century 21 : "beaucoup d'agences ont arrêté de mettre leurs annonces de biens à louer en ligne ou dans les vitrines". Pour Delphine Herman, la situation actuelle n'a rien d'étonnant : "La contraction du marché du crédit immobilier a entraîné des dommages collatéraux sur le marché de la location".

En effet, la hausse des taux d'intérêt immobiliers a eu des impacts notables, et de moins en moins de primo-accédants parviennent à acheter leur résidence principale. Ils restent donc locataires, ce qui réduit le nombre de nouvelles offres de logements à louer. La chute du nombre de constructions neuves explique également la situation actuelle : "Or, dans le neuf, 50 % du parc est à disposition de l'immobilier locatif en vertu des exonérations du type Pinel" témoigne le président de Century 21 au micro de BFMTV.

Enfin, l'impossibilité de louer des logements classés F et G au Diagnostic de performance énergétique (DPE) imposée par le législateur à compter respectivement de 2028 et 2025 joue en la défaveur du marché locatif. Certains propriétaires bailleurs ont d'ailleurs déjà commencé à se séparer de leurs passoires énergétiques en les vendant, en raison de travaux de rénovation trop importants à réaliser pour pouvoir continuer à les louer.

2 commentaires

  • 27 janvier 14:25

    la faute à l'ETAT avec 47,2% d'impôts sur les loyers (micro-foncier) , et les choses ne sont pas près de s'arranger avec les nouveaux DPE (interdiction de louer).
    Ce pays marche vraiment sur la tête . merci aux fonctionnaires et écolos qui ont pris le pouvoir !!!


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