
Dans l'immobilier résidentiel ancien, l'activité ralentit, les délais de vente s'allongent. La baisse des prix constatée dans les réseaux d'agences se confirme. Dans la capitale, les notaires l'évaluent en moyenne à -5% sur un an. (© Adobestock)
Le coup de frein sur les ventes et les prix confirme le retournement de tendance. L'envolée des taux et les restrictions d'octroi de crédit assèchent un marché où la baisse se généralise.
Le marché des logements anciens a continué de se dégrader au cours des derniers mois. L'activité chute et les hausses des taux d'intérêt, répercutées par les banques, conduisent à de nombreux refus de prêts (lire l'encadré).
Les derniers indices des notaires établis avec l’Insee, publiés fin mai, indiquaient qu’au premier trimestre 2023, les prix des logements anciens en France baissaient pour la première fois depuis le deuxième trimestre 2015 en moyenne nationale, avec un repli de 0,2% sur trois mois.
Inversion de tendanceDans son bilan de début juillet, l’agrégateur de données Meilleurs Agents constate également que, pour la première fois depuis 2015, le marché immobilier a connu un premier semestre dans le rouge, avec un recul des prix de 0,4% au niveau national. Ils auraient perdu 0,4% dans les dix plus grandes villes (voir tableau) et près de 2% à Paris. «Seules les zones rurales sauvent la mise avec une progression des prix de +1,8% depuis janvier. Ce phénomène baissier observé au cours du 1er semestre 2023 est d’autant plus notable que la période de janvier à juin est habituellement dynamique, portée par le traditionnel rebond d’activité du printemps», indique Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.
Le coup de frein sur les ventes joue un rôle déterminant dans ce recul des prix de l'ancien. Au premier trimestre, le volume annuel de transactions a
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