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Gaspillage alimentaire : les Français sous-estiment le problème

information fournie par Le Figaro 21/10/2021 à 19:48

(Crédits photo : Unsplash - Jon Tyson )

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La production, le transport et le stockage en sont les premiers responsables, avant la distribution.

Nombreux sont les champs de la vie quotidienne que la crise sanitaire a chamboulés… Et l'environnement ne fait pas exception. 41% des Français interrogés par Ifop pour Nous anti-gaspi * jugent qu'elle a renforcé leurs convictions en matière de gaspillage alimentaire. 9 sondés sur 10 se disent même préoccupés à ce sujet. « Ce qui vient en premier à l'esprit de 44% des Français quand on parle de gaspillage alimentaire est ce qu'ils jettent dans leur poubelle, à la maison ou au restaurant » note les rédacteurs de l'étude. Individuellement, leur levier d'action est donc considérable.

Gaspillage alimentaire : comment la crise du coronavirus a bousculé les habitudes des Français

« Selon 36% des interrogés, la plus grosse source de gaspillage alimentaire provient de la distribution en magasin. C'est au moment de la consommation à la maison ou au restaurant qu'elle intervient pour 32% d'entre eux, de la production pour 12% et du transport et du stockage selon 7% », poursuit l'étude. Halte aux idées reçues ! Ce sont bien la production, le transport et le stockage les principaux fautifs : ils concentrent à eux seuls 54% du gaspillage alimentaire.

33% de la production mondiale d'aliments jetée

Les Français pêchent aussi en ce qui concerne la nourriture jetée à la poubelle. Seuls 31% des individus estiment, à juste titre, qu'entre 25% à 50% de la production mondiale d'aliments part directement aux ordures. Le chiffre exact, c'est 33%, soit 10 millions de tonnes.

Mais tout ne semble pas perdu ! 8 questionnés sur 10 seraient prêts à consommer du riz dont la date de durabilité minimale (précédée de la mention « à consommer de préférence avant le » et non « à consommer jusqu'au ») est dépassée d'un an tandis que 68% pourraient manger des yaourts nature périmés de deux semaines et 35% de la mayonnaise pasteurisée en bocal passée d'un mois. « La mentalité des consommateurs serait-elle plus en avance que celle des distributeurs ? » se demandent les rédacteurs de l'étude. Les consommateurs s'accordent aussi, à 86%, sur le fait que des biens dont la date de durabilité minimale a expiré devraient être vendus moins cher que leurs équivalents « encore bon ».

* L'enquête a été menée auprès d'un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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