
L'immobilier reste le premier secteur de placement pour les investisseurs français. (illustration) (Geralt / Pixabay)
Quand ils peuvent investir, les Français favorisent l'immobilier, contrairement au reste de la population mondiale qui semble préférer se tourner vers les actifs non côtés. Mais il existe aussi un attrait pour le « private equity » dans l'Hexagone. Malheureusement, l'offre n'est pas adaptée aux petits épargnants.
Vers quelle option se tourner quand on souhaite épargner ? Le groupe international de gestion d'actifs Schroders a mené une étude globale dans 33 pays différents auprès de près de 24 000 investisseurs (dont mille Français) pour répondre à cette question. Tous les sondés souhaitaient placer au moins 10 000 € au cours de l'année à venir, rapportent Les Échos .
Le private equity en vogue en France
Au niveau mondial, les personnes interrogées privilégient le « private equity » , soit l'investissement dans des sociétés non cotées en Bourse. Mais en France, c'est la pierre qui arrive en tête des intentions : 57 % des sondés préfèrent investir dans l'immobilier dans les 12 prochains mois (contre 56 % au niveau mondial).
Le private equity ne laisse cependant pas les Français insensibles : 55 % envisagent d'y investir, soit autant que pour les actifs mobiliers. Mais ce type de placement ne s'adresse pas forcément à tout le monde. Le ticket d'entrée pour investir dans une société non cotée est de 10 000 €.
Les fonds de financement, nouvelle manne
Cette somme plancher a été fixée par la réglementation européenne. « Je ne conseillerais pas à un client qui a 10 000 € à investir de tout placer en private equity, note en outre un porte-parole de Schroders. En termes de répartition du risque, ce serait inapproprié. » De son côté, l'Autorité des marchés financiers (AMF) aimerait en finir avec ce seuil, trop élevé pour les particuliers.
Autre placement visé par les investisseurs : les fonds dédiés au financement d'infrastructures, qui se divise entre immobilier et private equity. Il permet de financer de grands projets dans les transports, l'énergie, l'utilitaire ou encore les télécoms, précisent Les Échos . 45 % des Français se projettent dans ce type de placement (contre 49 % des investisseurs mondiaux). Mais l'offre est encore rare pour les particuliers.
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