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Consommation : Foodwatch met en garde les clients contre les pratiques trompeuses des distributeurs
information fournie par Boursorama avec Newsgene 12/12/2023 à 13:10

L'association Foodwatch conseille aux consommateurs de vérifier la composition des produits. (Illustration) (Tumisu / Pixabay)

L'association Foodwatch conseille aux consommateurs de vérifier la composition des produits. (Illustration) (Tumisu / Pixabay)

Chaque année avant les fêtes, Foodwatch recense les produits alimentaires qui induisent les consommateurs en erreur. Quantités réduites, prix en hausse, compositions douteuses... L'association recommande aux clients de bien lire les étiquettes et de se méfier des produits placés en tête de gondole.

À l'approche des fêtes de Noël, certains industriels redoublent d'ingéniosité pour induire en erreur les consommateurs. Afin d'éviter de tomber dans le panneau, l'association Foodwatch vient de dévoiler les articles qu'elle considère comme problématiques, rapporte Le Parisien .

Des ingrédients surprenants

Parmi les nombreux produits épinglés, on retrouve notamment un panettone Saveurs d'Italie décrit comme une « pâtisserie traditionnelle italienne » bien qu'elle affiche 12 % d'huile de palme au lieu du beurre généralement utilisé, ou encore une terrine Guyader « aux noix de Saint-Jacques à la bretonne », mais dont le premier ingrédient est en fait le colin.

« Il n’est même pas mentionné sur le dessus de l’emballage » , déplore Audrey Morice, chargée de campagnes de l’ONG de défense des consommateurs. L'association s'indigne également contre le pain d'épices spécial foie gras de Brossard, dont la recette ne mentionne pas de miel mais du sirop de glucose-fructose. « Alors que le pain d’épices classique de la même marque contient 8 % de miel, pour le même prix » , précise-t-elle.

Le phénomène de shrinkflation

Foodwatch dénonce par ailleurs le phénomène de shrinkflation, une stratégie commerciale qui consiste à réduire la quantité du produit à l'intérieur d'un emballage tout en augmentant le prix. En la matière, Labeyrie et Ferrero se distinguent. Chez Monoprix, le saumon fumé « boisé d’Écosse » du premier contient aujourd'hui 210 grammes, contre 220 grammes fin 2022, alors que le prix au kilo a bondi de près de 19 % en tenant compte de l’inflation. Les sachets des Ferrero Rocher « Petits plaisirs » au chocolat noir renferment quant à eux 52 % de vide. La marque italienne s'est défendue en expliquant que cela permettait de « garantir la conservation » du produit.

En attendant que les sociétés épinglées changent de pratiques en optant, par exemple, pour un emballage plus conforme à la réalité, Audrey Morice livre ses conseils aux consommateurs : « Lorsque vous ferez vos achats, lisez bien la composition des produits, vérifiez s’il y a du vide dans le paquet, et regardez bien les prix au kilo » , recommande-t-elle, tout en les invitant à se méfier « des têtes de gondole ou des rayons spécial Noël, qui contiennent souvent des articles plus chers, sans être forcément meilleurs, que les produits vendus dans les rayons classiques tout au long de l’année » .

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