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Assurance : accidenté en 2019, il entame une grève de la faim pour se faire enfin indemniser
information fournie par Boursorama avec Newsgene 29/12/2022 à 10:36

L'assurance refuse d'admettre que l'incapacité de travail de l'homme est liée à l'accident de voiture qu'il a subi. (Illustration) (ABSOLUTEVISION / PIXABAY)

L'assurance refuse d'admettre que l'incapacité de travail de l'homme est liée à l'accident de voiture qu'il a subi. (Illustration) (ABSOLUTEVISION / PIXABAY)

Depuis un accident de voiture survenu en 2019, un homme est dans l'incapacité de travailler. Cependant, son dossier d'indemnisation auprès de son assureur n'a toujours pas abouti, ce dernier estimant que c'est sa maladie auto-immune qui est à l'origine de son incapacité. L'homme tente depuis trois ans de faire plier son assureur et a récemment entamé une grève de la faim.

Un habitant de l'Île d'Oléron (Charente-Maritime) a été victime d’un accident de voiture en décembre 2019. Des suites de cela, il ne peut plus se déplacer sans sa canne et souffre constamment de douleurs physiques, un état qui ne lui permet plus de travailler. Mais son dossier d'indemnisation n'a toujours pas abouti auprès de son assureur, rapporte Sud Ouest .

En lutte contre son assureur

L'assurance estime que c’est la sclérodermie, la maladie auto-immune dont l’homme est atteint depuis plusieurs années, qui l’empêche de travailler. En grande difficulté, l'homme a récemment entamé une grève de la faim. « Je n'en peux plus, je suis à bout , témoigne-t-il Cela n'avance pas depuis trois ans, je ne peux plus travailler, je suis très endetté et je ne peux plus régler mon loyer. »

En plus de sa grève de la faim, l'Oléronais a également décidé d'interrompre son traitement de chimiothérapie qui limite les effets de sa maladie. Peu après son accident, son assureur lui avait proposé une compensation, jugée insuffisante et donc refusée. Depuis, la lutte se poursuit. L'homme se bat pour recevoir l'argent nécessaire à sa survie et la reconnaissance du lien entre l'accident et sa situation.

Plusieurs expertises

Une première expertise, réalisée par un médecin mandaté par l'assurance, avait confirmé que c'était l'accident de voiture qui était bien à l'origine de son incapacité de travail. Mais une contre-expertise a ensuite rendu un avis contraire. De son côté, l’homme a accumulé neuf attestations de médecins venant confirmer que son état actuel est consécutif à son accident de voiture.

Mais l'assurance n'en démord pas et continue de refuser d'indemniser l'homme. Pour la faire plier, l'Oléronais doit organiser, à ses frais, une nouvelle contre-expertise. Une procédure qu’il n’a, pour le moment, pas les moyens de payer. Une nouvelle audience est prévue au tribunal judiciaire de La Rochelle en février 2023.

6 commentaires

  • 31 décembre 09:54

    Excellent article qui excite bien la haine; Bien entendu les choses sont si simples ... alors les tribunaux sont eux aussi dans le coup ?


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