Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Après C’est qui le patron?! 60 millions de consommateurs veut aussi concurrencer Yuka
information fournie par Le Figaro 08/10/2019 à 18:52

Après C’est qui le patron?! 60 millions de consommateurs veut aussi concurrencer Yuka (Crédits photo : Pixabay -  & )

Après C’est qui le patron?! 60 millions de consommateurs veut aussi concurrencer Yuka (Crédits photo : Pixabay - & )

L'Institut national de la consommation a lancé une campagne de financement participatif pour développer sa propre application d'aide à la consommation.

Yuka fait des émules. La semaine dernière, C'est qui le patron?! annonçait le lancement de sa propre application de conseil au consommateur fonctionnant, à quelques différences près, sur le même principe que celle de la désormais très influente start-up. Cette semaine, c'est au tour de 60 millions de consommateurs de se lancer dans la bataille. Le magazine de l'Institut national de la consommation (INC) a lancé le 7 octobre une campagne de financement participatif sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank pour développer une application d'aide à la consommation.

Avec les 30.000 euros qu'il espère récolter, l'INC veut concevoir un «assistant personnel d'aide au choix pour les consommateurs», qui doit permettre de connaître la composition des produits en magasin via un simple scan effectué avec son téléphone portable. Un score, matérialisé par une lettre et un code couleur, permettra de choisir le produit le plus sain. Dans la vidéo de présentation de la future application, Sylvie Metzelard, rédactrice en chef de 60 millions de consommateurs, regrette que «les étiquettes [soient] mal adaptées, souvent illisibles et les noms des substances incompréhensibles pour le grand public».

Une future application «indépendante»

Quelle différence avec Yuka? L'institut affirme vouloir élargir le modèle aux produits ménagers et cosmétiques, en se fondant sur «des référentiels scientifiques indépendants». Pour cela, le magazine qui se décrit comme «indépendant des fabricants, des distributeurs et des lobbies» utilisera, entre autres, les bases de données développées à l'occasion de ses dossiers de presse. Les produits d'entretien, par exemple, seront évalués en fonction du Menag'score, un système de notation imaginé pour une étude sur la nocivité des produits ménagers publiée cet été.

Dans son communiqué, l'association rappelle que depuis plus de 50 ans «le magazine (...) et son éditeur analysent, testent des produits de la vie quotidienne, décryptent les étiquettes, et alertent les consommateurs sur les produits potentiellement dangereux pour leur santé et l'environnement». Mercredi après-midi, l'association avait récolté près de 4000 euros sur les 30.000 visés. La levée de fonds prendra fin le 11 novembre prochain.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer