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Airbnb et JO 2024 : le partenariat qui fâche
information fournie par Boursorama avec LabSense 28/01/2020 à 08:30

Le Comité Olympique International (CIO) a noué un partenariat on ne peut plus juteux avec Airbnb pour les prochains JO de Paris en 2024. Les professionnels de l’immobilier crient au scandale.

iStock-GoodLifeStudio

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Un partenariat « immoral » selon les hôteliers parisiens

Le moins que l’on puisse dire est que le deal conclu entre le CIO et Airbnb pour les prochains JO de Paris en 2024 ne passe pas du tout du côté des professionnels de l’hôtellerie. Les représentants de la profession se sont en effet montrés ulcérés par le partenariat, le qualifiant d’« immoral », voire d’« outrageux ». Certains vont même plus loin encore en dénonçant la concurrence illégale que la plateforme star de mise en location pratique à l’égard des hôteliers parisiens. Plus encore, l’Umih, soit la principale organisation patronale du secteur, affirme que Airbnb « joue de la déréglementation dans tous les pays ».  Ce partenariat qui vexe d’autant plus les professionnels de l’hôtellerie qu’ils pensaient être en bonne voie de conclure un accord intéressant avec le CIO, mais c’est bien Airbnb qui leur a soufflé la place. Roland Héguy, le président de l’Umih expliquait en effet avoir « travaillé depuis la phase de candidature avec l’équipe d’organisation des Jeux olympiques 2024 à Paris ». Se sentant trahi par le CIO et la ville de Paris, l’Umih n’hésite pas à enfoncer le clou, jugeant que la plateforme est irrespectueuse envers les professionnels de l’hôtellerie. L’organisme dénonce sa politique tarifaire agressive et l’offre surabondante à Paris, qui est encore aujourd’hui le tout premier marché mondial du géant américain.  Même son de cloche du côté du GNI, organisation représentant les indépendants de l’hôtellerie, mais aussi ceux de la restauration. Elle affirme qu’Airbnb ne respecte aucune règle, et qu’à ce titre la plateforme doit être exclue du partenariat mondial conclu avec le CIO.

Un partenariat juteux pour le CIO et les propriétaires

Si le montant du deal n’a pas été officiellement dévoilé, plusieurs sources affirment toutefois qu’il se chiffrerait à quelque 450 millions d’euros pour la période allant jusqu’à 2028. Le partenariat permettra à Airbnb d’être affiché en très bonne place à proximité des différents sites de compétitions. Une opération de communication géante qui lui offrira une exposition et une couverture médiatique mondiales. Dans un communiqué, le groupe a déclaré : « Nous sommes honorés de compter parmi les partenaires du Comité International Olympique. Cet accord historique vise à permettre aux villes hôtes d’accueillir les Jeux de manière plus locale, authentique et durable. Il apportera également des avantages économiques réels aux Français et aux athlètes, laissant un héritage positif et durable ». Si la ville de Paris attaque régulièrement Airbnb, l’accusant de mettre la pression sur le marché immobilier, elle retirera du partenariat des avantages financiers conséquents. Idem pour les propriétaires des biens qui seront mis en location, car au Japon lors de la dernière Coupe du monde de rugby, le deal conclu avec Airbnb a généré non moins de 70 millions de revenus aux loueurs. Le partenariat fâche les hôteliers parisiens, mais fait tout de même les affaires du CIO, de la ville de Paris et des propriétaires qui mettront leurs biens en location sur la plateforme.

1 commentaire

  • 30 avril 23:22

    j ai quelques biens immos tous en location non meublées classiques, et 1 seul avec lequel je ne fais que ru rbnb, il me rapporte autant que les 5 autres réunis......Je veux bien entendre tout les discours moralisateurs mais les locs classiques ne rapportent que dalle juste des emm.... des taxes ,charges dont le seul bénéficiaire est l'état


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