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Prix du gaz : voilà pourquoi la baisse des prix de gros n'aura pas d'effet sur votre facture
information fournie par Boursorama avec Newsgene 29/03/2023 à 12:26

Plusieurs mois seront nécessaires pour voir l'impact de cette baisse de prix sur la facture des consommateurs particuliers. (Photo d'illustration) (Magnascan / Pixabay)

Plusieurs mois seront nécessaires pour voir l'impact de cette baisse de prix sur la facture des consommateurs particuliers. (Photo d'illustration) (Magnascan / Pixabay)

Les particuliers devront attendre plusieurs mois avant de voir leurs factures de gaz baisser à nouveau. En effet, la diminution des prix du gaz acheté en gros sur les marchés mondiaux doit d'abord se confirmer dans le temps avant que les fournisseurs ne puissent prendre une décision.

Sur les marchés mondiaux, les prix de gros du gaz ont enfin retrouvé leur niveau antérieur à la guerre en Ukraine. Une baisse inespérée après plus d'un an de conflit, mais dont les particuliers ne peuvent toujours pas bénéficier. Ils devront ainsi attendre plusieurs mois avant de voir leurs factures s'alléger, rapportent Les Échos .

Prendre en compte les tendances

Le 1er février 2023, les tarifs réglementés de l'électricité et du gaz naturel ont augmenté de 15 % en moyenne. Pour soulager le pouvoir d'achat des 2,3 millions de foyers concernés, les prix ont été gelés jusqu'au 30 juin 2023. Cette deadline inquiète les associations de défense des consommateurs, qui craignent en effet que les factures n'explosent après cette date comme en 2022.

« Pour les autres tarifs que les tarifs réglementés, la baisse des prix pourra être répercutée sur les clients, si elle se confirme » , a tenu à rassurer Engie à ce sujet. Le premier fournisseur français achète du gaz à terme. Dès lors, il doit tenir compte des tendances observées sur plusieurs mois avant de répercuter cette baisse sur le prix de détail.

Prédictions difficiles

Pour l'heure, le bouclier tarifaire protège les consommateurs soumis aux tarifs réglementés et les autres bénéficient d'offres à prix fixe. « Si l'on reste à ce niveau de prix, entre 40 et 50 euros le mégawattheure, l'impact ne se fera ressentir qu'au moment des renouvellements, avec une facture qui pourrait être moins salée que prévu , précise un expert de chez Colombus Consulting. On s'orientera alors vers un marché de prix fixes, et il faudra renouveler son contrat au bon moment, entre mai et septembre. »

Grèves dans les terminaux méthaniers, campagne de remplissage des stocks de gaz… Ces facteurs rendent difficile toute prédiction, d'autant que certains acteurs du marché ont profité de la situation pour revendre des stocks avant que les prix ne baissent. Conséquence : les stocks français ont baissé et sont aujourd'hui à 30 %, contre 65 % pour l'Allemagne. La France pourrait donc être amenée à racheter du gaz en quantité, ce qui risque d'entraîner une nouvelle hausse des prix.

2 commentaires

  • 29 mars 14:01

    Que de l'esbrouffe !


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