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Un propriétaire se retrouve en garde à vue après avoir délogé des squatteurs
information fournie par Le Figaro10/11/2020 à 11:45

Pour récupérer son pavillon de Seine-Saint-Denis occupé avec un faux bail par une femme et son enfant, le propriétaire avait eu recours à des gros bras.

Les procédures pour mettre fin à un squat sont longues et le confinement n’arrange pas la situation. C’est sans doute sur la base de ce raisonnement qu’un maçon propriétaire d’un beau pavillon à Bondy (Seine-Saint-Denis) a choisi de recourir à une méthode expéditive pour mettre fin à cette situation. Comme le relate Le Parisien, la maison était occupée illégalement depuis une semaine par une femme et son enfant avec un bail bidon.

Rapidement prévenu par le voisinage de mouvements suspects autour de sa maison alors qu’elle venait tout juste d’être mise en location, le propriétaire s’était immédiatement rendu sur place. Il n’a pu que constater que la serrure avait été changée et son agence immobilière lui confirme que le bien n’a pas été loué. Il dépose immédiatement plainte en début de semaine dernière pour violation de domicile. La police n’a pas tardé à se rendre sur place mais l’occupante leur présente un bail. Elle est sans doute de bonne foi, elle-même victime d’une arnaque assez courante lorsque des escrocs repèrent des logements vides depuis peu, changent les serrures et font signer un faux bail. Elle a d’ailleurs déclaré lors de son audition avoir versé sa caution et 1000 euros de loyers, en liquide bien sûr.

Des versions différentes

Craignant de se retrouver englué dans une procédure longue et complexe, le propriétaire et son fils suivent les conseils d’un «ami» qui dépêche sur place une équipe de gros bras dès vendredi pour déloger les occupants. Mais après le dépôt de plainte de l’occupant illégale pour violences aggravées et vol, le propriétaire et son fils se sont retrouvés en garde à vue. Les versions des deux camps diffèrent sensiblement: la squatteuse qui présente un bras en écharpe et un hématome accuse le père et son fils de l’avoir frappée et même poussé son enfant dans les escaliers alors que les propriétaires prétendent qu’elle n’avait aucune trace de coup quand ils se sont séparés.

En tout cas, les riverains qui avaient été en alerte sur ce dossier depuis le début soutiennent leur ancien voisin, estimant que ce type de mésaventure pourrait très bien leur arriver. L’affaire semble tout de même en bonne voie pour se résoudre de manière satisfaisante: le propriétaire et son fils sont sortis de garde à vue en fin de week-end, comme l’explique Le Parisien, et la locataire indésirable a depuis quitté les lieux.

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